Le Dernier Américain
« Le Daniel Boone des temps modernes » selon certains, « L’incarnation des temps modernes du mythe de Davy Crockett » pour d’autres. Toutes les personnes qui ont rencontré Eustace Conway l’ont toujours associé aux mythes américains les plus passionnants.
Eustace Conway est né en 1961 en Caroline du Nord. Très jeune, il a relevé de véritables défis. A 17 ans, il a quitté le confort de la maison de ses parents pour aller s’installer dans un tipi au milieu des bois. Il vit alors comme les pionniers américains se nourrissant de ce qu’il chasse et se confectionnant lui-même ses vêtements. Il a ensuite traversé les Etats-Unis d’Est en Ouest à cheval. Rien ne l’arrête , persuadé que la vie l’habite. Il a ainsi suivi son instinct de vivre au plus proche de la nature.
Aujourd’hui, plusieurs reportages font état de cette personnalité hors du commun, véritable naturaliste assumant ses choix et son mode de vie.
Devenu un véritable porte-parole de l’environnement, il a crée la « Turtle Island » où des jeunes peuvent venir faire un stage d’initiation « pour retrouver les véritables valeurs ».
Car c’est bien là le combat de toute la vie d’Eustace Conway : convaincre les gens qu’un autre mode de vie est possible en harmonie avec la nature et le passé.
A lui seul, les valeurs comme « retour aux sources », « harmonie », « partage », « savoir et transmission » sont incarnées.
Pour Eustace Conway l’urgence est inéluctable : « Aujourd’hui plus que jamais, nous devons comprendre la nature et vivre en harmonie avec elle, échanger avec elle. Croire que nous pourrons continuer séparés ou en opposition avec elle est une pure fantaisie ».
Pour beaucoup Le dernier américain est une parabole illustrant tout ce que nous a fait perdre notre culture contemporaine : l’essentiel.
Le livre revient sur les mythes fondateurs des Etats-Unis, le vestige de la tradition américaine de la frontière en incarnant le dernier pionnier plein de ressources et de courage qu’est devenu Eustace Conway.
D’une manière plus générale, il nous donne à réfléchir sur la quête de soi, la place de l’homme et son rôle dans la société contemporaine. En effet, chacun ne peut-il pas aujourd’hui faire valoir ses désirs, refuser le mode de vie qui lui est imposé ?
C’est à cette question qu’a répondu Eustace Conway quand il a quitté pour la première fois sa famille.
Le dernier américain est certes « le portrait vivant, nuancé d’un homme d’une complexité infinie » (San Francisco chronicle), « L’étude la plus fine de l’identité masculine en Amérique depuis Voyage au bout de la solitude (Into the wild ) selon Outside magazine, « l’Odyssée captivante d’Eustace Conway » selon le Chicago Tribune. Il reste surtout la preuve qu’un autre mode de vie est possible. Le rêve de beaucoup d’entre nous, rêve d'un monde différent, partagé notamment par les participants de Think the world.
Elizabeth Gilbert, journaliste et auteur de plusieurs romans, a longtemps figuré sur la liste des meilleures ventes du New York Times avec son essai « Mange Prie Aime : changer de vie, on en a tous rêvé, elle a osé ! »
Elizabeth Gilbert a rencontré Eustace Conway à New York lorsque celui-ci commençait à faire des conférences dans les écoles promouvant son mode de vie.
Une telle personnalité ne pouvait pas ne pas la toucher ; elle s’est improvisée Cow girl et est partie rejoindre Eustace Conway pour rendre compte de son mode de vie. Cette rencontre a donné lieu à la biographie d’Eustace Conway, Le dernier américain.
Rien d’étonnant à ce que quelques années plus tard, elle retranscrive sa propre expérience dans Mange Prie Aime de la façon la plus sincère possible.
Juste après un divorce difficile, elle a décidé de tout quitter pour partir en voyage (à travers l’Italie, l’Inde et Bali) au cours duquel elle fera d’innombrables rencontres décisives pour sa nouvelle manière d’appréhender sa propre vie.
Le livre fut un succès. Pas seulement en terme de ventes. Pour beaucoup de lectrices, il a constitué un véritable cap. Toutes, à l’issu de la lecture du livre, ont décidé de s’accorder une pause pour réfléchir à leurs véritables envies.
Depuis la sortie de Mange Prie Aime, Elizabeth Gilbert n’a de cesse de rencontrer les gens et de partager son expérience. Cela n’est pas sans nous rappeler un certain Eustace Conway, sorte de nouvel héros américain…
Les éditions Calmann-Lévy ont la gentillesse de vous offrir aujourd'hui "Le Dernier Américain" d'Elizabeth Gilbert, et la première personne à donner la bonne réponse de cette énigme dans les commentaires recevra un exemplaire du livre at home !
« Il aurait pu être un père célèbre,
un musicien de génie,
ou sans être trop pointilleux
un serviteur de Dieu…
Mais il a préféré la voltige,
accélérant sa chute de Charybde en Scylla,
de héros en paria...»
De qui s'agit-il ?
A vous de jouer !