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3. Madagascar

  • Monsieur Ramato

    Il est 6h du matin et je coupe des oignons à la chaîne pour la cantine du jour, le petit transistor diffuse au-dessus de ma tête une chanson de Tselonina avec des paroles à se scarifier si vous avez trouvé le réveil de 5h un peu matinal... La chanteuse se demande "où est son mari et s'il reviendra ?" (spoiler : je dirais "Pas de sitôt, Michelle"), quand soudain Mme Dina, notre cantinière, se lance à côté de moi dans la conversation, telle une enthousiaste sauteuse à l'élastique au sommet des gorges du Verdon :


    - Nathalie, je vais te présenter monsieur Ramato !

    - Qui est monsieur Ramato ?

    - C'est un homme...

    - Euh oui... mais encore ?

    - Ce sera ton mari à Madagascar !

    - ... (J'hésite entre l'éclat de rire et une autre réaction non identifiée parce qu'il n'est que 6h...)

    - C'est bien que ça te plaise, Nathalie, on va faire ça alors !

    - Je n'ai encore rien répondu... C'est gentil mais non merci...

    - Attends un peu, monsieur Ramato il est comme ça ! (Mme Dina lève son pouce et Jules César m'adresse le signe que ma vie va radicalement changer)

     

    S'ensuit la description de toutes les qualités de monsieur Ramato tandis que je débite à présent des kilos de tomates et que mon futur mari malgache se dessine de plus en plus nettement. 

     

    - Alors qu'est-ce que tu en penses ??? 

    - Si je résume tout ce que j'ai compris de monsieur Ramato, il n'est pas très... fidèle, n'est ce pas ? 

    - Tsy maninona ! (version malgache de "C'est peut-être un détail pour vous, ben pour nous ça veut RIEN dire du tout, n'en parlons plus")

    - Dis, il a aussi trente ans de plus que moi...

    - Andremanitra Nathalie !! (on en appelle à Dieu parce que je semble un peu difficile sur l'affaire maritale du siècle)

    - Et il boit aussi...

    - Ôôôôôôôôô... (tentative incantatoire de minimisation)

    - Ecoute, je sens que je vais m'en mordre les doigts, mais je vais quand même te dire non... 

    - Pourtant il est...

    - Non.

     

    Ah ah ah bienvenue à la cantine des gossips ! Envoyez-nous vos recherches matrimoniales à contact@pokanel.org, je ferai suivre à Mme Dina qui vous dénichera des pépites et vous adressera ses meilleur(e)s canditat(e)s ! 

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  • J'ai (dé)testé pour vous...

    Aujourd'hui, Pokanel a testé pour vous une expérience unique : le massage aux Thermes d'Antsirabe... 
     
    Le contexte : vous avez pagayé durant 7 jours sur le fleuve Tsiribihina pour remonter les 145 kilomètres qui vous séparent de Belo à Miandrivazo à Madagascar.
    Objectif de votre voyage : apporter des médicaments aux dispensaires tout en apprivoisant quelques crocodiles croisés en chemin. Une fois la chose faite et un peu tétanisés du triceps, vous décidez de vous offrir une pause massage bien méritée à Antsirabe. 

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    Antsirabe, "là où il y a beaucoup de sel", ville thermale à la source aux mille et une vertus, et aux 8000 pousse-pousse... C'est là que j'ai décidé de tester pour vous les services du "Centre national de crénothérapie et de thermoclimatisme"... Traduction : les Thermes d'Antsirabe.

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    À l'entrée des Thermes, j'essaie d'acheter le sésame pour le massage... Au bâtiment principal, on m'indique de me rendre "là-bas", endroit qui se révèle être un garage, puis de refaire le tour du bâtiment pour rentrer dans un autre. Soit. Après le jeu de piste, j'arrive devant le fameux guichet.
     

    -"Manao ahoana Tompoko (bonjour Madame/Monsieur), j'aimerais un ticket pour un massage s'il vous plaît"

    -"Vous voulez un massage sur quoi ?"

    -"Comment ça sur quoi ?"

    -"Ben "sur table" ?!"

    -"Oui, sinon sur quoi ?" (Peut-être "par terre", ou "sur clous" ?)

    -"On a aussi "en baignoire" "

    -"Non, non, "sur table" ce sera parfait..."

    -"C'est 4000"

    Bien. Munie du ticket, je refais donc le chemin inverse jusqu'aux Thermes.

    La salle d'attente est bondée, hommes, femmes, enfants, les Bains ont visiblement du succès !

    Mais au bout de deux minutes seulement, une femme en blouse m'indique que c'est à mon tour.

    -"Ah ? Et toutes ces personnes attendent ici pourquoi ?"

    -"Pas pour le massage" dit-elle dans un sourire.

    J'entre par la porte indiquée et me retrouve dans une salle entièrement carrelée de blanc, aussi froide (genre 10°C) que vide et où trône la fameuse "table". 

    Deux masseuses absolument charmantes terrifiantes dans leur tablier blanc en vinyl "spécial plonge" se tiennent là... en se faisant craquer les doigts.

    C'est bizarre, j'ai l'impression d'avoir déjà vu l'une des deux quelque part. Je cherche toujours où, alors que la plus souriante m'ordonne ni une ni deux de "tout enlever" et de grimper sur la table. Euh... oui...

    A peine assise sur le bord de la table, je me retrouve plaquée sur le skaï glacé. Et là LE flash ! Ca y est, je sais où je l'ai déjà vue ! My God, c'est JONAH LOMU, champion du haka !!!
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    Une faille spatio-temporelle s'ouvre en moi lorsque les soeurs Lomu me saisissent chacune d'un côté de la table et se mettent à m'étriper à mains nues dans une frénésie compulsive. En vérité, c'est massage à la tronçonneuse et ça fait très très mal !
     
    Une minute écoulée, je commence à protester vivement de la dureté du traitement... dans une absolue indifférence.
    Elles ne font même pas semblant d'entendre mes râles, occupées qu'elles sont à être hilares pour une dispute déclenchée hier par un mari rentré trop ivre. (Ah oui c'est drôle ça dis-donc ! Est-ce que tu pourras aussi me regreffer une jambe droite quand tu auras fini de te gondoler, Jonah ?!?)

    C'est donc ça le massage "sur table" : un broyage simultané du côté droit et gauche de ce qui était jadis votre corps. Et pour être sûrs que vous en gardiez un vrai bon souvenir, on vous asperge toutes les dix secondes d'eau froide avec un tuyau d'arrosage sorti du terrain vague d'à côté.

    Ce "pur moment détente" dure environ 15 minutes (soit 15 de trop) et je ne sais toujours pas comment j'ai réussi à descendre de la table sans m'étaler vu que je ne sentais même plus mes jambes ! Digne, rester digne...

    Soulagée que ce soit terminé, j'attends qu'une bonne âme me tende une serviette puisque je suis trempée et... qu'il fait très froid.

    -"On n'a pas de serviette"

    -"?!?"

    -"Mais ça va sécher..."

    C'est vrai, Jonah ?... Après une bonne pneumonie, c'est sûr.

    À défaut de serviette, est-ce quand même possible de fermer la porte d'entrée, histoire que je puisse égoutter tranquille sur le carreau sans en faire profiter tous les Thermes ?... Jonah m'envoie un dernier regard "rho la la la..." et quitte la salle sans infirmer qu'on ne prendra pas tout de suite une location de vacances ensemble...Morale de l'épisode : même si le massage "sur table" d'Antsirabe est une expérience musclée à proscrire...

    1° après le petit-déjeuner
    2° pour les pudiques
    3° pour les chochottes

    ... il éveillera chacune de vos terminaisons nerveuses, vous serez ensuite prêt(e) au coup de pied renversé sur la première personne qui fera mine de vous approcher :pokanel,thermes malgaches,antsirabe,madagascar,massagePetit bonus final : lorsque vous ressortirez de ce temple du bien-être qui se trouve dans une cuvette, vous serez face à un chemin qui accuse une côte de 15% pour rejoindre la ville, autant vous dire que remonter cette piste chaotique alors que vos jambes refusent d'obéir à votre cerveau tellement elles ont été martyrisées, c'est la cerise sur le douloureux gâteau. Personnellement, j'ai rampé. Adieu ma dignité, adieu Antsirabe !

  • De très bon matin

    L'avantage des journées malgaches qui commencent toutes à 5h avec le lever du soleil est qu'à 12h, vous avez déjà terminé les travaux d'assainissement du réseau d'eau et que les robinets fonctionnent à nouveau pour la joie des plus petits, que vous avez acheté 10 tonnes de riz, de farine, de sucre, de mousse pour matelas, que la procession des charrettes se met en route et cerise sur le très gros gâteau, vous avez même les tasseaux pour les travaux des latrines... la deuxième journée peut commencer !

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  • La poule, the "It" accessory

    Maintenant que vous savez comment survivre aux oursins grâce au jus de papaye, nous allons aujourd'hui renforcer vos chances de survie en milieu hostile, au hasard... celui des crocodiles.

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    Postulat de base : le crocodylus palustris est plus enclin au festin sauvage qu'à la dégustation Ladurée. 

    C'est pourquoi lors de la descente en pirogue d'un fleuve infesté de crocodiles, vous veillerez avant d'embarquer à acheter au marché local, une poule bien grasse.

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    Poule qui deviendra votre meilleure amie durant le temps de ce périple.

    Avant de commencer à pagayer, installez le volatile perché sur le rebord de la pirogue, un fil reliant l'arrière de la pirogue à une de ses pattes.

    Une fois en zone dangereuse, non seulement la poule deviendra hystérique et constituera un ventilateur naturel très efficace, mais en cas d'approche trop menaçante, vous n'aurez qu'à couper le fil et sacrifier la poule aux crocos. Ils se battront entre eux pour la dévorer, vous laissant ainsi le champ libre pour pagayer et filer !

    Voilà, voilà. 

    À ce stade d'efficacité, il serait maladroit que vous reproduisiez mon erreur quand j'accoste la nuit sur un banc de sable, que je monte ma tente dans le noir et que je découvre le lendemain matin à la lumière du jour que j'ai passé la nuit à côté de squelettes de crocos...

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    Ah ah ah... Restons zen ;)

  • Crocodile Dundee

    Aujourd'hui, la question qui nous occupe est : "Comment se faire 30 millions d'amis ?"

    Ce matin-là, avant de remonter le fleuve Tsiribihina à la rencontre de ses riverains, je profite de mes derniers instants sur la terre ferme pour faire un tour dans le poulailler de l'étape... Les gallinacées m'ayant "bercée" toute la nuit, ce matin je leur rends une petite visite de courtoisie. Au menu bientôt : "poulette à la broche" !

    Tiana (mon "assistant-piroguier") et moi sommes allés au marché pour faire les provisions des sept jours à venir sur le fleuve. Ananas, brèdes, poulet, eau, riz, la remontée du fleuve devrait être sportive ET gastronomique...

    Après avoir retraversé le village, nous arrivons à "l'embarcadère", pompeusement baptisé puisqu'il s'agit en réalité d'une descente de boue.

    À la pirogue, c'est l'émeute ! Chacun cherchant à marchander quelque chose, vivement le départ !

    Tout est maintenant chargé, je vérifie une dernière fois que la pirogue ne prend pas l'eau. Non ? Let's go !

    Premiers coups de pagaie sur le fleuve Tsiribihina, long de 145 km entre Belo-sur-Tsiribihina et Miandrivazo, la pirogue glisse sur les eaux calmes bordées par deux rives sablonneuses.

    Le fleuve est large d'une vingtaine de mètres et charrie la latérite des bords de berges, ce qui lui donne sa couleur orangée.

    La Tsiribihina semble vivre au rythme des pirogues et du teuf-teuf-teuf des taxis-brousse flottants, mora mora (expression légendaire à Madagascar qui signifie que le rythme est aussi endiablé que celui des colocs d'une maison de retraite).
    On y assiste aux scènes de pêche, aux jeux des enfants, à la toilette ou au lavage du linge, on y croise même des zébus ! Par certains endroits, l'eau est en effet si peu profonde qu'elle permet la traversée en charrette à zébus d'une rive à l'autre.

    Côté vocabulaire, ici pas de "Manao ahoana tompoko" (bonjour M, Mme) mais "Salama tompoko" puisque nous sommes chez l'ethnie Sakalava. Malgré des différences entre le malgache des Sakalava et celui des Merina (la langue "officielle"), j'arrive quand même à me faire comprendre de mon aide-piroguier. Sinon on se lance dans le mime...

    À la surface de l'eau, abondent de superbes jacinthes qui forment de beaux "tapis" mauves et verts, le fleuve semble s'ouvrir devant nous au rythme lent de nos pagaies, c'est magique...

    Petit détail technique mais qui a son importance (pour moi surtout) : j'ai les fesses trempées.
    Je m'intéresse un peu tard à ce qui me sert de "siège" dans le fond de la pirogue... Il s'agit en fait d'un gros morceau de mousse... imbibé d'eau. Il ne me reste plus qu'à attendre notre pause-déjeuner pour arranger ça, et à mariner en silence jusque-là...

    Pagayer, à la longue, n'est pas une activité passionnante en soit, mais le faire avec une poule folle dans le dos la rend tout de suite plus épicée !
    Ce petit voyage sur l'eau n'est visiblement pas du goût de notre hôte à plumes qui se perche sur le bord de la pirogue en battant hystériquement des ailes, c'est un peu bruyant mais constitue en même temps un bon ventilateur naturel... non négligeable sous le soleil de plomb qui brûle et assomme...

    Après trois heures de remontée du fleuve, on accoste sur un coin de berge enfin à l'ombre.

    On fait du feu et pendant que le riz cuit avec les brèdes dans la marmite, je me change et me confectionne un siège étanche avec une bâche plastique. Grand luxe.

    Après le déjeuner, re-pirogue.

    "Rame, rame, rameur, ramez, on avance à rien dans c' canoë...", mais si on avance ! De 20 km par jour ! À moi les prochains J.O de pirogue...

    Bon, j'oublie vite le rythme de la pagaie à la vue des caméléons qui jouent à cache-cache dans les racines apparentes des arbres sur les berges. Un peu plus loin, ce sont des Propithèques de Verreaux (des lémuriens blancs à face noire ou "sifaka" en malgache) qui entament une danse étonnante, sautant sur leurs pattes arrières, bras levés, ils se déplacent de bond en bond ! On les dirait sortis d'un dessin animé ! Ils sont ici bien protégés puisqu'il est fady (tabou) de les chasser.

    Le paysage a brusquement changé, des parois de granit à pic ont remplacé les sables, parois sur lesquelles s'accrochent à la verticale des centaines de petites chauves-souris, qui sont, contrairement aux Sifaka, braconnées pour leur chair par certains...

    Grenouilles rouges, phalènes ambrés, tortues d'eau, geckos verts, la journée est un festival de couleurs offert par la faune de la Tsiribihina !

    Cet après-midi Tiana est nerveux, la partie du fleuve que nous remontons héberge des crocodiles du Nil, d'environ deux mètres, on en voit descendre des berges et glisser sur l'eau.
    Ils sont chassés par les habitants des berges, ce qui les pousse à squatter le fleuve.
    Keep cool... Nous n'avons pas chaviré ce matin, il n'y a pas de raison que ce soit pour maintenant...
    N'empêche que Tiana et moi sommes raides comme des piquets, attentifs à ne bouger que nos bras pour ne pas faire basculer notre coquille de bois...

    17h : la nuit tombe très vite et on a toutes les peines du monde à accoster à cause des bancs de sable et des trous d'eau qui nous barrent le passage jusqu'à la berge. On enlise la pirogue dans le sable et un mètre plus loin on a de l'eau jusqu'à la taille à essayer de la dégager, THE galère !

    Après une bonne demi-heure d'efforts et de jurons malgaches, on réussit quand même à la sortir de l'eau et me voilà donc à monter ma moustiquaire dans le noir sous les étoiles...

    À suivre...

  • Survivor

    Je suis toujours ravie de vous entendre proposer votre aide à Pokanel, "je pourrais venir construire des écoles à Madagascar le matin et aller à la plage l'après-midi, hein ?", oui.

    Mais la réalité, c'est que sans eau, sans électricité, sans clim, sans web, sans CARTE BLEUE, je sens que les rangs se disséminent... Et puis surtout, on ne vous sent pas encore bien au point sur les techniques de survie.

    C'est pour cela qu'à présent, vous trouverez ici les éléments de votre kit de parfait survivor... en préparation à venir nous aider à Madagascar.


    Pour cette première leçon, nous allons imaginer qu'affamés par 4 jours de jungle et ravis de retrouver la côte, vous décidiez d'aller pêcher l'oursin pour votre déjeuner.


    Gardez à l'esprit que l'oursin est fourbe et que contrairement à vous, il n'est pas enclin à la rencontre.


    En bref, vous vous retrouvez vite affamés ET avec des épines d'oursins profondément ancrées dans la plante des pieds.

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    Le premier réflexe (à part HURLER) est de vouloir se charcuter le pied à l'aide de votre machette... Grossière erreur, ce serait le tétanos assuré !

    Au lieu de ça, il vous suffira de quelques gouttes de jus de papaye sur la piqûre et de beaucoup de patience pour voir s'ouvrir lentement la plaie.

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    En appuyant ensuite doucement à la base de l'épine, vous la verrez sortir petit à petit.

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    Inutile de forcer tel Rambo, l'épine est très friable, risque de se casser dans la chair et vous seriez bons pour le dispensaire de brousse...

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    À noter, que ça marche très bien aussi avec du jus de citron dans le cas des sangsues des eaux marécageuses.

    La prochaine fois, nous verrons comment piroguer avec dignité au milieu des crocodiles !

  • Ny tsena / Le marché

    Un de mes moments préférés : faire le marché à Mahamasina après 17h quand le soleil commence à descendre sur Tana, une lumière extraordinaire sur les collines, tous les fruits et légumes plus appétissants les uns que les autres à vos pieds ! Oignons rouges, achards de légumes, vomanga (patates douces), brèdes mafana, haricots secs, tomates, courgettes, coriandre, gingembre, bananes, mangues, litchis, on prend tout ! 

    Edit : après le marché, les vomanga sont prêtes, petite recette personnelle avec des oignons rouges légèrement caramélisés, de la coriandre, un zeste de citron vert et de la fleur de sel à la vanille... Photo à l'appui, c'est à vous de jouer maintenant ! 

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  • Les mots sages

    Il existe, à Madagascar, au moins autant de proverbes Ny Ohabolana que de situations... Et les conversations les plus quotidiennes en sont pavées comme de sages conseils naturellement offerts à l'auditoire.

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    "Tsy ny hosoran-tsakay no mangidy hoditra, ary tsy ny hosoran-tantely no mamy hoditra, fa ny atao no mahasoa sy maharatsy".

    "Ce n'est pas d'être frotté avec du piment qui vous fait sentir mauvais, et ce n'est pas d'être enduit de miel qui vous fait sentir bon, mais c'est ce qu'on fait qui rend bon ou mauvais".

     

    Un peu de sagesse malgache, simple et lumineuse.

  • Au marché

    Les "patsa" (petites crevettes malgaches séchées) vous attendent au stand 173, pour vos bouillons les amis !

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  • Hira gasy

    La tradition très vivace du Hira gasy à Madagascar ou comment l'opéra populaire met en scène les problèmes familiaux ou sociétaux pour tenter de les résoudre.

    A découvrir ici.

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