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Pokanel - Page 36

  • Let's play !

    Aujourd'hui, Pokanel vous présente un jeu très populaire à Madagascar : le solitaire.

    Son origine réelle reste un mystère mais Madagascar qui regorge de merveilles géologiques dont des pierres semi-précieuses, topaze, améthyste, aigue marine, grenat, tourmaline,... en a fait un de ses jeux emblématiques.

     

     

    Comment y jouer ?

    Le plateau du jeu est percé de 37 trous pour le solitaire Français et de 33 pour l'Anglais. Les trous sont garnis de billes au début du jeu.
    Le solitaire est un jeu qui, comme son nom l'indique, se pratique seul. C'est un jeu de réflexion et non de hasard.

    Pour enlever une bille, il faut pouvoir sauter par dessus une bille voisine, l'emplacement suivant devant être libre. On ne peut sauter qu'horizontalement ou verticalement, et une seule pièce à la fois.

    Le but du jeu est de ne conserver qu'une seule bille, la victoire étant absolue lorsque cette dernière pièce se trouve au centre du tablier. A vous de jouer !
  • Victor, j'adore !

    Ce soir, c'est séance télé...

    Découvrez le feuilleton phare à Madagascar ! ROSALINDA, série mexicaine de mon coeur...

    Rosalinda.jpg

    Je vous fais le pitch...

     
    Rosalinda, jeune fille pauvre, travaille en tant que fleuriste en attendant de tenter sa chance à la star ac. Alors qu'elle livre des fleurs dans un restaurant, elle fait la connaissance de Fernando José, un jeune homme très riche qui se lave les cheveux avec Petrolan et qui joue justement du piano dans ce restaurant (tinlin !).

    Soldad, la vraie mère de Rosalinda, a été accusée du meurtre du père de Fernando José et a passé 20 ans en prison... Rosalinda et Fernando José ignorant cette tragédie, tombent amoureux et se marient (je vous la fais courte, ça dure mille épisodes normalement).

    Pause. Vous vous reconcentrez.

    MAIS Valeria, la mère adoptive de Fernando José, découvre la vérité et fait des pieds et des mains pour les séparer, la force de l'amour arrivera-t-elle a vaincre tous les obstacles ? Hum ?

    Maintenant que vous regrettez d'avoir préféré Dexter à Rosalinda, je vous résume l'épisode du jour...

    Rosalinda, notre héroïne, est à l'hôpital, à moitié folle d'avoir découvert que sa mère est une serial-killeuse.
    Cependant Fernando-José (Fernandorosèss), toujours serviable, ramène à Rosalinda son bébé qu'elle croyait mort dans une poubelle (oui), ça devrait lui remonter le moral croyez-vous, eh bien pas du tout.


    Dans sa camisole, Rosalinda pique sa crise et s'enfuit sur le toit de l'hôpital (quand elle court en camisole, on dirait une otarie ivre), et reste en équilibre sur la corniche pendant dix minutes en vociférant comme une possédée.


    Fernando pleure en reniflant et supplie Rosalinda de descendre de son perchoir :
    "Je t'aime si fort, descends tut de suiiiiiiiiiiite..."

    Et là démarre la musique de "la petite maison dans la prairie"... Normal.

    Quoi qu'il en soit, rassurez-vous Rosalinda va beaucoup mieux puisqu'à présent elle mange des roses (signe qu'elle va mieux...), l'hôpital décide donc de sa sortie.

    Fernando, tout ragaillardi, s'essaie à une amabilité mais ne sait pas dire le son "ou", ce qui donne :
    "Bonjur, c'est tujurs toi que j'aime, suris-moi mon amur"...

    Ce qui n'est rien à côté de la soeur de Rosalinda qui a la voix de Pavarotti.

    Pour le fun, je vous fais profiter de la fille de la mère de Fernando-José (qui a dit "donc sa soeur" ? Bravo !) avec ses superbes lunettes, et là on s'incline... Il est vraiment fou, Afflelou !!!

    Tout ceci fait de "Rosalinda" le feuilleton le plus suivi à Madagascar. A prendre au SECOND degré, c'est encore plus drôle !

    C'est comme ça que j'ai réalisé à Madagascar que je passais également à côté du génialissime Victor.

    Alors qu'en France, il aurait fallu m'anesthésier pour que je regarde "The Young and The Restless ", l'animation d'Ambodiafontsy à la nuit tombée m'a rendue bien meilleur public que je n'étais.

    Bref, VICTOR ! Découvert au début grâce à Bebe qui me pressait de dîner à 18h pour ne pas rater les turpitudes de Victor et sa famille, je me suis vite passionnée pour les Feux de l'amour... Bien qu'Anita fasse sa perfide sur le sujet, j'assume. (En même temps, ce n'est pas moi qui connaît par coeur les chansons d'ABBA...)

    Victor, donc.

    Victor, c'est monsieur JE FAIS CE QUE JE VEUX, il est riche, c'est la patron de la boîte alors il arrive à l'heure qu'il veut, des fois même vers 16h, il passe un coup de fil sous son portrait accroché au mur et puis il rentre à la maison voir si tout n'est pas parti à volo pendant son absence.
    Parce qu'at home, il y a Nikki et elle est gratinée, Nikki. On ne la voit jamais aller chez le coiffeur mais elle change tout le temps de coiffure, comme on la voit toujours fatiguée mais sans jamais travailler. Même syndrome que les filles de la télé-réalité, "être au bord de la piscine m'épuise... je vais reprendre une coupette..."


    Mais quand Victor est là, ça file doux. Il est comme ça Victor, quand il commence ses phrases par "Ecoute bien..." c'est l'avis de grosse tempête... Tous aux abris. Les gens ont beau lui dire "Mais Victor, je te le jure sur ma vie...", ça ne l'émeut jamais. Inébranlable.

    Pendant que Victor règne en despote sur l'écran, j'entends Bebe qui grignote des petits gâteaux sur le lit derrière moi. Chaque phrase de Victor ou de sa maîtresse est ponctuée par un vif commentaire et j'ai le droit de suivre deux feuilletons pour le prix d'un !

    Du haut de toute sa sagesse de septuagénaire pétillante, Bebe me dit :
    "Ah ! Celle-ci est vraiment une femme malhonnête, regarde un peu toutes ses manipulations ! Victor devrait se méfier d'elle ! Tout ça va mal finir, tu m'entends ???"...

    Oui, je t'entends Bebe et j'adore ça...

    Rien que pour ces moments-là... Victor, j'adore !

  • En chemin (II)

    Comment vous transporter vraiment jusqu'à Ambodiafontsy ce 12 juin ?

    Voici quelques regards croisés...

    Ceux de Lova, Hery et Faniry sous le préau, ils viennent d'apprendre qu'ils iront à l'école en septembre...


    Ceux des parents de Sandrah et Hajaina, heureux de signer pour bousculer ce fichu destin...


    Signer vraiment, être acteurs de ce changement...


    Et puis ceux de leurs chants, de leurs rondes, de leur allégresse...


    J'allais oublier... Soyez en forme le 15, parce que la Team de Pokanel le sera, parce qu'on vous voudrait aussi vivants que les enfants de l'autre côté, là-bas. Avec des regards aussi enthousiastes et rieurs.

    Vous savez quoi ? Vous n'aurez qu'à être formidables ! On n'a qu'à faire comme ça.

  • En chemin (I)

    Au mois de juin, j'ai retrouvé pour une semaine mon taxi-brousse préféré, celui de la ligne G d'Antananarivo vers Ambodiafontsy.

    Une semaine rythmée à Tana pour voir Nicole, rencontrer et convaincre de futurs sponsors pour le prochain rallye parisien, travailler sur nos futurs projets au dispensaire, y apporter du matériel médical neuf et des médicaments, remettre les bourses d'études pour la rentrée de septembre et faire vos courses.
    Donc ce 12 juin, j'ai retrouvé mon taxi-brousse sous le soleil, à côté d'Anosy.
    A mon arrivée, il n'y a que 4 personnes à l'intérieur. Mais pas de fausse joie, ça ne veut pas dire que ce matin, c'est voyage "chacun son siège et respiration pour tous"... ça veut juste dire qu'on a le droit d'attendre jusqu'à ce que le bus soit vraiment plein pour espérer démarrer.

    Alors l'attente commence... Pour aider le mouvement, je fixe chaque passant sur le trottoir en essayant de l'hypnotiser genre "Monte... Monte... Monte dans ce bus... Tout de suite !!!" mais on est loin de l'émeute, faut encore travailler la pratique...

    A l'intérieur du bus, vous remarquerez l'affichage des règles à observer et le nombre de places disponibles. En position debout, c'est double zéro, c'est clair. Mais question nombre de places assises, un oubli malencontreux fera que vous ne vous étonnerez qu'au dernier moment que quelqu'un s'asseoit l'air de rien sur... vous

    Finalement, le bus se remplit soudainement et notre caravane se met en marche.


    Trente minutes plus tard, j'arrive à Ambodiafontsy, heureuse de laisser là mon "voisin du dessus" et son pull en laine qui m'a transformée en Bob l'éponge prête à rendre un litre d'eau...

    Je quitte le bus et la route pour remonter la piste vers le village, direction l'école.
    La distance qui m'en sépare me permet à chaque fois de me rappeler ce qu'on fait ici. Combien ce chemin-là compte pour Anita et moi, combien il est chargé de nos émotions partagées, parsemé de ce qui nous fait sourire, avancer ou nous révolte.
    A chaque pas, j'entends la voix de Bebe qui nous rappelle si souvent combien la seule chose dont nous avons tous besoin est de courage, ce mot qu'elle nous offre avec amour et sagesse comme un talisman, je le vois partout. Tout sur ce chemin respire le courage, des femmes sans âge aux tout-petits déjà si grands. Du silence qui enveloppe les peines au sourire qu'on offre malgré tout.

  • La lettre

     

    Elle est arrivée ce matin.

    Postée du quartier d'Analakely, elle a voyagé pendant deux semaines.

    Ce "Madame Nathalie" écrit avec application... L'expression me transporte immédiatement à Madagascar bien sûr, je n'ai qu'à me retourner pour être au marché, au milieu des petits étals multicolores.
    Ce "Madame Nathalie" qui me colle aux oreilles où que j'aille, parce que j'ai beau dire "Pas besoin du Madame, juste Nathalie, ça sera très bien", c'est peine perdue... L'usage veut qu'à Madagascar, on marque le respect envers son interlocuteur en faisant précéder son prénom du Mademoiselle/Madame/Monsieur.

    La lettre dit que nous nous sommes croisées à Ambodiafontsy au mois de juin, qu'elle est allée chercher les parents de Faniry pour moi, qu'elle n'a pas osé venir me parler, qu'il y avait beaucoup de gens, trop pour qu'elle n'ose prendre le temps de chercher ses mots... Peur de manquer de temps pour me parler "directement"...

    Je me replonge dans cette journée où j'ai remis les bourses d'études à l'école, j'essaie de me souvenir de l'arrivée des parents de Faniry, de qui les accompagnait, je devine une silhouette en blouse blanche, peut-être un visage, je ne suis pas sûre.

    Je me rappelle que je suis restée deux heures à attendre en plein soleil, à fouler de mes tongs la latérite de la cour, parce que la directrice ne m'attendait que dans l'après-midi, que l'école était déserte, que le message n'était pas bien passé, que j'avais oublié de prendre des bonbons pour les petits, qu'il y avait le mot Love cousu sur mon pantalon.

    La lettre dit qu'elle s'appelle Jeannine, qu'elle est institutrice pour les plus petits et qu'elle ne parle pas le français. Mais qu'elle "doit" écrire cette lettre.

    Je balaie ma mémoire pour en extirper une image, je revois tous ces petits tabliers bleus, les roulades dans l'herbe à l'insu de la directrice, les joyeuses bousculades autour de la caméra, les parents lissant leurs vêtements sous le petit préau, mais je ne vois pas Jeannine.
    Il faudrait pouvoir tout capter, voir les signes, reconnaître les espérances, les regards, n'en rater aucun, ou ne jamais le savoir pour n'en regretter aucun.

    La lettre est l'histoire de millions d'autres Jeannine à Madagascar, l'argent qui manque et l'école à quitter brusquement pour devoir travailler. Simplement.
    Et puis une lettre pour inverser le destin de ses soeurs qui ne retourneront pas au collège en septembre. Ce n'est pas une supplique, juste une espérance, celle de "votre arrivée ici encore qui peut m'aider de résoudre l'écolage à payer. Selon la possibilité qu'il y en a".

    Et tout parait si possible, quand on s'y met un peu.

    J'ai un rallye à inventer et une lettre à écrire.
  • Où il faut


    Loin des villes, le soleil s'est levé sur les collines. Déjà on se dépêche, après trois prières, de fouler la terre. Le jeudi, on s'affaire pour attraper le taxi-be qui conduit jusqu'à Mahamasina et son marché.

    Loin des villes, on scrute les nuages et les présages, on y croit plus qu'aux mots, ici il faut toute une saison de larmes pour que vienne enfin l'eau.

    Loin des villes, on n'a pas l'embarras du choix des "peut-être, pourquoi pas, on verra", il faut accepter le combat puisqu'il est déjà là.

    Loin des villes, on ne regrette pas de n'avoir pas ci ou ça, il faut rester droit, et remercier chaque nuit que les siens soient en vie.

  • "Madagascar Ethnik", prochaine édition du rallye pédestre de Pokanel !

    Surprises et découvertes au programme de cette 4ème édition !

    Ambatolampy--1985.jpg

    "Ny olombelona toy ny mol-bilany, ka iray mihodidina ihany… Les hommes sont comme le bord de la marmite qui ne forme qu’un seul cercle".

    Ce proverbe malgache illustrera l’édition 2007 de notre rallye et vos futures aventures, chaque équipe représentant une des 18 ethnies malgaches sur son propre territoire délimité au cœur de Paris.

    Le 15 septembre, vous pourrez être un chef de tribu (ampitantsaina), un de ses conseillers (lefisaina), un devin (mpanandro) ou toute autre figure emblématique…
    Dans le respect des traditions, us et coutumes de votre ethnie, vous partirez à la recherche d’un mystérieux totem (aloalo), objet de toutes les quêtes ce 15 septembre !

    Les énigmes de votre road book vous mèneront au cœur de Paris et de ses quartiers insolites... ainsi qu'à la rencontre des ethnies voisines, traversant leur territoire et découvrant les honneurs réservés à leurs invités…

    Le point de départ du rallye sera à découvrir en résolvant une première énigme, transmise à chacun après son inscription.
    Par ailleurs, chaque équipe -constituée de 10 à 12 rallyeurs- recevra début septembre la fiche signalétique de son ethnie et les traditions qui lui sont propres…

    Donc au programme : une belle journée, surprenante, ludique et drôle à la découverte de Paris et de Madagascar !

    La participation, de 15 euros par personne, nous permettra de financer dix nouvelles bourses d’études à Madagascar, la rénovation d’installations sanitaires à l’école d’Ambodiafontsy et une nouvelle campagne de kits dentaires.

    Inscription dès aujourd'hui et dans la limite des places disponibles, à contact@pokanel.org ou 06.61.79.58.49

    A bientôt !

  • BRA-VO !



    Pour votre bel esprit, votre humour, votre soutien et votre gentillesse le 24 juin, BRAVO et MERCI à vous tous, participants du Rallye du Ravinala 2006.



    Nous avons passé une formidable journée grâce à vous !


    Toutes les photos sont à voir dans l'album de la colonne de gauche et gloire aux vainqueurs ! 

  • J-1 : le rallye du Ravinala...


    9h30, rendez-vous là où vous avez deviné...

    Nous sommes PRESQUE prêts, impatients et heureux de vous retrouver pour une superbe journée ! 350 énigmes plus tard, je parle même en vers !

    Le soleil sera là, Nicole avec les petits là-bas nous manquera forcément, alors nous l'embrassons d'avance, comme Bebe, comme Annette... Le reste de la Dream Team sera au complet pour vous guider, vous amuser, on l'espère même vous enchanter...

    Il y a beaucoup de ce que nous aimons dans ce rallye... des rires partagés, de la simplicité, de l'art, des neurones malmenés (mais pas trop), et puis Madagascar bien sûr... nos petits écoliers.

    Merci à tous pour ce réveil matinal, ces voyages lointains des provinciaux, l'intérêt des parisiens, à tous merci et à demain !

    [Je n'oublie pas Anita, Agnès, Vola, Ianja, Haingo, Hery qui se préparent tels des athlètes concentrés avant la compétition, le sourire en plus ! Misaotra betsaka]