Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Pokanel - Page 34

  • Duel au soleil

    Troublant la quiétude de mon petit-déjeuner,  

    Serpent et gecko faisaient les marioles à mes pieds.

    petit dej.JPG

    Par les duellistes d'abord amusée,  

    Je les ai ensuite mangés.

     

    (Questions d'Anita : 

    "Qu'est-ce qu'ils ont à être affamés comme ça sur Koh-Lanta ???

    Pourquoi ils ne mangent pas ?!") 

  • Actors studio

    Vous vous souvenez de cette pub TV dans laquelle on entendait un adolescent -feignant d'être aveugle- dire : 

     

    "Qui me parle ?"

     

    Vous vous souvenez ?

     

    Parce que nous, très bien.

     

    Vous nous faites inmanquablement revivre la scène à chaque rallye...

     

    Qui nous parle ???

    Qui me parle.JPG

  • Pintades power !

     



    Le 18 octobre, venez déambuler dans Paris et vous arrêter siroter des Capuccino Venti à tous les Starbucks en cherchant votre chemin, "aidées" en cela par un merveilleux road book...

    Chaque équipe -constituée de 12 pintades rallyeuses- phosphorera avec grâce dans les lieux insolites de son parcours en promettant comme d'habitude une mort douce aux pintades rivales...

    Nous vous attendrons les plumes brillantes et l'oeil vif à partir de 14h au lieu de départ découvert en résolvant une première énigme, transmise à chacune après son inscription.

    Le soir, le rallye sera suivi d'une pintades party cocktailisée, où on pourra parler de l'instabilité des marchés boursiers et débattre de sujets de fond, Nadine de Rotschild y dédicacera son livre "Le Bonheur de séduire, l'art de réussir" et Valérie Damidot des carreaux de plâtre, la liste des guest stars n'est pas encore définitive...

    Les blogueurs sont les bienvenus pour peu qu'ils aient un carré plongeant, les lèvres glossées et les cils de Paris (celle de la photo, pas la capitale)

    La participation, de 20 euros par personne permettra de financer de nouvelles bourses d’études à Madagascar et la distribution de 2 tonnes de riz avant la saison des pluies.

    Inscription dès aujourd'hui par mail nathalie@pokanel.org ou au 06.61.79.58.49, le rallye est ouvert à 80 pintades seulement ! 
  • Anosibe


    Grosse effervescence des vendeurs de patates douces au marché d'Anosibe... J'espère m'y faire embaucher, en fait.

  • Youuuu aaaare the chammmpions, my friends !

    BRA-VO !

    Non mais avouez quand même... Vous vous entraînez la nuit, c'est ça ?

    Vous ne parlez plus que par énigmes en marchant dans Paris les yeux bandés depuis 3 mois ?

    Et le jour J, vous n'hésitez pas à faire votre marché en malgache une étoile de ralliement tatouée sur la main...


    Ou à vous jeter par terre sous la première camionnette venue...


    Hyper concentrés...


    Mais toujours avec le sourire !


    Alors qu'à la 1ère édition du rallye de Pokanel en 2004, les vainqueurs étaient hystériques avec 600 points, aujourd'hui on console les derniers avec leurs méritants 672 points...

    Je vais encore être obligée de monter le niveau des énigmes, c'est malin !

    Après une journée sur les chapeaux de roues et une soirée sur les rotules... Le classement de vos exploits au rallye est accessoirement celui-ci... (je me permets le "accessoirement", vu que l'essentiel est loin là-bas à Madagascar...)

    1. Taxi-brousse 966 pts / 2. Tanimbary 939 pts / 3. Valiha 914 pts / 4. Lakana 908 pts / 5. Kintana 898 pts / 6. Voninkazo 888 pts / 7. Ravinala 879 pts / 8. Masoandro 860 pts / 9. Akorandriaka 853 pts / 10. Aloalo 840 pts / 11. So glamourous 814 pts / 12. Ranomasina 780 pts / 13. Maky 716 pts / 14. Omby 672 pts.

    Je fais ma Jacques Martin et je décide qu'il n'y a que des winners, un grand bravo à tous pour votre belle énergie tout au long de la journée !!...

    Allez, demain c'est lundi, vous allez pouvoir récupérer de tous vos efforts...

    Merci à tous les rallyeurs d'avoir été au rendez-vous et un merci spécial aux blogueuses Anne, Alexiane, Sonia, Fressine, Sophie, Anne-Marie et les Céline's de s'être décarcassées à monter des équipes aussi pétillantes, pleines de rires et de bonne humeur, ça a été un vrai bonheur de partager cette journée avec vous !

  • De vous à eux

    C'était dimanche dernier, une matinée très ensoleillée, parfaite pour soulager un peu la détresse de tous ceux présents à votre rendez-vous.

    Au fokontany (l’équivalent d’une mairie) d'Ambodiafontsy, votre générosité convertie en sacs de riz...


    Une amie, star de la chanson à texte, me citait hier soir Corinne Charby : "Et j'vis comme une boule de flipper qui roule avec les oreillers du cœur en boule", eh bien Corinne je te comprends, il vaut mieux les avoir solides les oreillers du coeur parfois.

    Je ne vous fais pas de long discours, Corinne a tout dit et les photos parlent d'elles-même...

    Bien avant 10h, les files d'attente s'allongent déjà devant le fokontany... Les regards sont inquiets, "et si mon tour arrivé, il n'y avait plus de riz ?"...
    Madame Florentine Ramanambe a un mot rassurant et souriant pour tous...


    L'équilibre est fragile... A chaque distribution, notre première préoccupation est que le calme demeure pour que l'opération soit possible...


    Tout se passe à merveille, chacun est servi en kapoka de riz sur présentation de sa carte du fokontany, puis repart avec son précieux sac...


    Les plus petits participent également...


    Pause.
    Cette petite fille, campée droite sur ses jambes, qui serre déterminée la toile de son sac contre elle, doit changer un tout petit peu en bien votre journée...

    ...


    Ce dimanche à Ambodiafontsy, une tonne de riz a été distribuée de votre part.

    Cette joie reconnaissante est pour chacun d'entre vous de leur part à tous.

  • La VBI du jour

    Aujourd'hui la version jus de grenadelle "à emporter" made in Madagascar...


    Un gobelet, un sac plastique retourné, hop une paille plantée dedans et vous voilà déambulant dans la ville, simple et chic, comme moi ce matin !

    Be creative !

  • News IV : toxic party, la suite...

    Toxic2.JPG
    La toxic party ou la soirée « Britney s'habille en hôtesse de l'air pour Pokanel » a été mémorable…

    Au cœur de Paris, un jeudi soir, un lounge nous a invités à boire de l’eau
     

    Nous n'avons pas trop malmené la nappe phréatique mais je resterai bien sûr discrète, toute ressemblance avec des blogueuses pouvant exister serait vraiment tout à fait fortuite…
     


    La soirée a même donné lieu à un concours de dessin de très haute volée… Tellement de talents méconnus destinés à le rester !


    Au passage, j’ai remporté le concours, avec le dessin « le plus réaliste » selon Fressine, un peu effrayée par l’image carnassière de son sourire à 72 dents.
    Voici la réalité du modèle pour ne pas me faire traîner en diffamation…

     


    Une récolte intensive de toxics puisque résultat…

     


    15 kg d’antalgiques, antibiotiques pour le dispensaire d’Ambodiafontsy !

    En revanche, qu’est-ce que j’avais dit ?

    Je vous laisse le temps de chercher…

    J’avais dit… 

    Pas de médicaments périmés… et c’est quoi ça, là ?

     


    C’est un médicament qui ne se termine pas en ique et qui devrait être à la poubelle depuis 2004 ! Bravo, hein… Vous pourrez noter mon effort visuel pour fleurir le message à vous faire passer, je lis actuellement "manager par les tulipes"...

    Bon, à part ça, vous avez vraiment assuré sur la toxic party, rien à dire, excepté bravo et merci puisque ce matin vos précieuses boîtes sont arrivées ici…
     

    Le docteur Hanitra et moi avons tout bien rangé comme il faut…
     


    Et c’est peut-être pas encore le Pérou mais à chaque pas on avance !

     


    L’été sera chaud et il faudra ensemble reboire de l’eau !

  • News II - Murmure


    Elle ne faisait que passer alors que je tournais une vidéo dans Tana cet après-midi.

    Sa silhouette s'est gravée malgré elle, s'imposant au coeur des notes de Moby que j'écoutais à ce moment-là.

    Je ne l'avais pas vraiment remarquée, l'oeil rivé ailleurs sur je ne sais quoi. Jusqu'à sa main posée sur mon bras. Doucement.

    Je l'ai découverte à côté de moi, toute petite, emmitoufflée dans son lambahoany malgré un soleil de plomb et le mercure à 27°.
    J'ai d'abord vu ses pieds nus et son sac en plastique rempli d'emballages vides, avant de croiser son regard dépossédé par la cataracte. Derrière l'épais voile blanc, j'imagine qu'elle devine plus qu'elle ne voit à présent.

    Elle a les mots pudiques et le geste timide, pas de discours tout prêt sur la vie trop dure, elle murmure... pas besoin de plus pour l'entendre, puisqu'il n'y a tellement rien à dire de toute façon...

    Il n'y a pas de sécurité sociale à Madagascar, le SMIC est à 20 euros, les retraites tiennent de la survie quand elles existent, on peut espérer y vivre jusqu'à 53 ans, autant dire que sans la solidarité familiale entre générations vous pouvez mourir sur un trottoir en regardant vos mains déformées par le travail de toute une courte vie. A moins qu'une cataracte ait la délicatesse de vous épargner ce spectacle sur la fin.

    L'impuissance désarme parfois. Je l'oublie le plus souvent heureusement.

    Du riz, une brique du jus d'orange, son sourire apaisé pour un temps... Elle continue de descendre la rue et moi de rester là. Je l'ai regardée s'éloigner, passer de petite à minuscule, d'anonyme à invisible. Invisible, mais vivante quelque part dans cette ville.

    Pour combien de temps ?

  • L'envers du décor

    Aujourd'hui, c'est Anne qui pilote et a les clefs du site...

     

    "Il y a des vendredis jolis, la preuve, c’est un vendredi que j’ai reçu le premier mail de Nathalie de toute ma vie. Le 8 avril 2005 précisément, j’ai vérifié. Avec le recul, je dois dire que ça devait être un signe.


    Nath, elle me disait avec la pêche qui la caractérise qu’elle était présidente d’une association (bilans et chiffres à l’appui), et que comme elle avait trouvé mon blog sympa, et que du coup elle espérait que moi je le serais, ça serait bien si je faisais la pub de son rallye (2ème du nom, à l’époque, que le temps passe).

    J’aime bien les gens qui demandent poliment, alors j’ai dit oui, et j’ai dit aussi que ça me donnait envie de faire une équipe de blogueurs. Finalement il y en a eu deux, des équipes, et il n’a pas fallu plus de deux mails pour que Nathalie me procure les photos de Yannick Noah en slip que je cherchais, ce qui, au vu de mon environnement professionnel de l’époque, était une autre forme d’humanitaire.

    Et puis on est devenues amies (pas comme sur Facebook, des vraies amies).

    Et c’est là que l’envers du décor intervient. Depuis presque trois ans que je côtoie Nathalie, et par extension les Pokanéliens, j’ai... ri.
    Chanté en malgache (ah… Mimoza… je ne sais toujours pas bien de quoi ça parle, mais c’est très joli). Soigné des tonnes d’ampoules. Appris à compter en malgache. Craqué sur de jolis objets artisanaux. Soigné d’autres tonnes d’ampoules. Appris des tas de choses sur les us et coutumes des Merinas. Fait un sprint en maillot des All Blacks dans Paris devant un parterre de gens qui regardaient un match de rugby sans les All Blacks. Ri beaucoup. Fait des tonnes de desserts au chocolat.

    Mais à aucun moment, je n’ai eu le nez sur l’envers du décor sans l’avoir sollicité.

    J’explique : Nathalie m’a raconté des voyages, des rencontres. Des espoirs, des envies pour les enfants, pour leurs parents. Mais toujours avec l’esprit positif qui la (qui les) caractérise.

    Chez Pokanel, on vous rend plus heureux et plus intelligents sans vous mettre face à la photo « que nous n’avons pas cru utile de vous cacher », sans vous faire de la surenchère à la misère. Pour vous embarquer avec eux, ils vous parlent des sourires et des rires des enfants qui vont à l’école pour la première fois, ils vous racontent comment ils construisent des dispensaires en bouse de zébu. Ils vous offrent quelque chose en échange de ce vous leur donnez. Mais jamais ils ne vous feront pleurer dans vos chaumières.

    Et pourtant, il y aurait matière.

    Alors moi, je leur dis « Respect ».

    Double respect parce que d’abord, c’est moins facile comme ça. C’est sûr qu’attendrir les petits cœurs à coups de photos difficiles, ça va plus vite, et ça, ils ne font pas.

    Ensuite parce que deux fois plus que dans d’autres associations humanitaires, ils serrent leurs dents, très fort. Parce que pour nous, c’est d’autant plus facile d’oublier ce dont il s’agit. On participe, on rigole, on boit des coups, on mange des gâteaux, et cerise sur ledit gâteau, on est même pas obligés de savoir vraiment de quelle misère on parle. Alors de nos déconnades, de nos traits d’humours décalés, je sais que parfois il en est qui font mal. Et que nos amis de Pokanel tressaillent, mais ne perdent pas de vue leur objectif : faire que l’envers du décor soit un peu plus beau, un peu plus teinté d’espoirs.

    Alors je le répète. Respect pour Pokanel. Et merci les amis, de nous aider à être des gens meilleurs, aussi.

    Vendredi joli à tous !"