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pokanel - Page 12

  • Live from Tana

    En plein coeur d'Antananarivo ce soir, l'éclairage de la ville rappelle combien l'éléctricité est un bien essentiel, utilisée avec parcimonie pour ne pas gâcher les réserves fragiles de la JIRAMA (l'EDF malgache). 
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    Arrivée de bonne heure à l'aéroport d'Ivato, la réalité d'un "constat d'irrégularité bagage" est que mon sac de 17kg a disparu entre Paris et Tana sans que personne ne puisse m'expliquer ce mystère... Zen, restons zen...
    bagage.JPGDemain est un autre jour, on va dire ça et espérer une bonne nouvelle quant à mon sac égaré. Ce soir, dégustation réparatrice de papaye...
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    sous les parasols malgaches, aujourd'hui répandus dans le monde entier...
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    Un peu de préparation avant la distribution de 2,5 tonnes de riz vendredi à Ampitatafika...
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    Et les repérages demain matin à Ambodiafontsy des emplacements de nos futures pompes à eau...
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    A demain en photos !

  • Tonga soa !

    « Tonga Soa ! »

     

    Voici le mot privilégié par les Malgaches pour accueillir les visiteurs qui découvrent cette grande île de l'océan indien séparée de l'Afrique par le canal du Mozambique.


    Caractérisé aux yeux étrangers par la longueur de ses mots, le malgache appartient à la famille des langues austronésiennes, qui regroupe également l'indonésien et le polynésien. L'alphabet malgache compte 21 lettres : les consonnes "c", "q", "w" et "x", ainsi que la voyelle "u", n'apparaissent pas.

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    L'accent tonique est essentiel en malgache. Un accent mal placé... et vous risquez de modifier le sens des mots. En règle générale, l'accent tonique est sur l'avant-dernière syllabe.

     

    Par exemple maloto, le lo s'entend plus fortement que le ma et le to.

     

    Mais si le mot se termine par ka ou tra ou na, l'accent est sur l'antépénultième syllabe. Par exemple masaka, l'accent est sur ma. Là je sens que vous adorez...

     

    Les voyelles a, i, y : se prononcent comme en français, mais à la fin d'un mot elles sont souvent à moitié muettes et ressemblent à peu de chose près à l'e muet français.

    La voyelle o se prononce ou sauf dans les mots d'origine française.

    La voyelle e se prononce é quelle que soit sa place. C'est la seule voyelle qui ne peut jamais être muette.

    Quand deux voyelles sont voisines, la deuxième s'entend toujours plus faiblement que le première, à moins qu'il ne s'agisse d'un e. Là, vous adorez encore un peu plus...

    La consonne g se prononce comme dans gare.

    Le j se prononce dz.

    s est un son intermédiaire entre l's dur et le ch.

     

    Ces règles de prononciation peuvent aboutir à des résultats surprenants : le mot « nosy » par exemple, qui signifie « île », se prononce ainsi « nouss ».

     

    Maintenant vous connaissez tout des règles de base, vive la pratique !

  • Clodogame, le jeu qui dérange

    Connaissez-vous ce jeu virtuel clodogame qui permet sur le web de passer de votre état "de SDF à celui de châtelain" ?

    Le principe est de vous créer un profil de SDF et de vous sortir de votre misère virtuelle en cambriolant, en vous battant, en montant votre bande, tout ça sur fond d'alcoolisme, de pitbulls qui s'écharpent, de crasse et d'insultes. Un peu le paradis sur terre visiblement puisque 4500 internautes en sont déjà fans et espèrent y décrocher la palme du SDF devenu châtelain.

    Je me demande ce qui est le plus indigne ? 

    Jouer sans cervelle à incarner la misère des autres et s'en délecter ? 

    Que ce jeu remporte un tel succès ?

    Qu'on y stigmatise un SDF comme une personne forcément voleuse, bagarreuse et ivrogne ?

    Que les solutions proposées pour s'en sortir soient volontairement dégradantes ?

    Ou surtout qu'il y ait en France plus de 100 000 SDF ?

    Au-delà du mauvais goût, ce clodogame me sidère surtout par la gratuité de la démarche... A quoi sert ce jeu ?

    Est-ce que la créativité et l'énergie qu'il a fallu pour monter ce site ne pouvaient pas être employées à aider vraiment quelqu'un ? Pourquoi est-ce que chacun des faux SDF si friand de misère crasse virtuelle ne jouerait-il pas pour le compte du vrai SDF du coin de sa rue ? En créant un profil qui soit assez réaliste et à qui il tenterait d'apporter un peu de soutien et des idées positives via le jeu ?

    Utopie ?

    Peut-être... ou peut-être pas. Un autre regard en tout cas.

  • Toxic B.A

    Samedi après-midi, Pete Doherty (notre toxic addict préféré) et moi vous attendions au Verre Luisant pour la collecte de médicaments destinée au dispensaire d'Ambodiafontsy à Madagascar.

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    Chacun est venu apporter sa pierre à l'édifice en déposant son sac de médicaments (et même de très loin comme Pauline et Florine, transfuges picardes !), ce fut aussi l'occasion de faire de jolies rencontres autour d'un verre et de pectos malgaches.

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    Et preuve s'il le fallait que les petits ruisseaux font toujours de grandes rivières, 18 kilos de médicaments seront acheminés grâce à vous à Madagascar le 20 septembre.

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    Les médicaments étant la dépense la plus coûteuse pour Pokanel, les économies ainsi faites nous permettront d'acheter une tonne de riz supplémentaire, en plus des trois tonnes déjà prévues à être distribuées le 25 septembre aux villageois d'Ambodiafontsy et d'Ampitatafika.

    Mille mercis à vous tous qui avez pris le temps de trier vos médicaments et de passer nous les offrir samedi ou de nous les envoyer, objectif Toxic B.A atteint ! 

  • Prenez le large !

    Pour vous qui n'êtes pas encore (ou plus) en vacances, Pokanel vous offre aujourd'hui une journée à Nosy Boraha, petite île au nord-est de la Grande Terre de Madagascar...

     

    Suffit de mettre vos Converse et d'embarquer...

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    Avec l'essentiel au coeur... 

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    Et la pagaie greffée au bout du bras...

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    Cap sur le banc de sable blanc en glissant sur l'eau transparente...

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    "Manao ahoana tompoko !", vous saluez un pêcheur...

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    Et accostez au Paradis...

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    Cocotiers, poissons multicolores, eau à 28°C, la journée va être dure...

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    Le jardin, lui, embaume le parfum des fleurs d'hibiscus...

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    Un cocktail peut-être ? Mojito ou rhum maison ?

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    De délicieuses brochettes de porc à l'ananas ? Accompagnées de riz bien sûr...

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    Au coucher du soleil, le retour des pêcheurs...

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    La fin d'une belle journée à vivre et partager...

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    La terre de Madagascar s'endort au loin et Nosy Boraha lui emboîte le pas...

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    Magie, énergie & sérénité...

     

    Très bon début de semaine à tous !

  • In bed with Rousseau

    Dans les villages malgaches, il n'y a pas foule d'activités le soir, faute d'électricité, de connexion, de routes, etc... En résumé, vous avez tout le temps de lire à la bougie à la tombée de la nuit, dès 18h. Genre les 5 tomes des Oeuvres Complètes de Jean-Jacques Rousseau. 

    Jean-Jacques qui écrivit à son époque :

    "Il importe de s’accoutumer d’abord à être mal couché ; c’est le moyen de ne plus trouver de mauvais lit. En général, la vie dure, une fois tournée en habitude, multiplie les sensations agréables ; la vie molle en prépare une infinité de déplaisantes. Les gens élevés trop délicatement ne trouvent plus le sommeil que sur le duvet ; les gens accoutumés à dormir sur des planches le trouvent partout : il n’y a point de lit dur pour qui s’endort en se couchant."

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    Ce soir, je teste le lit recommandé par Jean-Jacques... et profiterai de ses futurs bienfaits !

  • Migrant mother

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    Cette photo intitulée "Migrant mother" a été prise en 1936 lors de la Grande Dépression qui frappa les États-Unis.

    Dorothea Lange est alors photographe et chargée de réaliser des clichés pour le compte de la FSA (Farm Security Administration), organisme d'Etat créé pour aider les fermiers les plus pauvres.

    Elle rencontre sur sa route, Florence Owens Thompson, qui a 32 ans, est veuve depuis 4 ans et mère de six enfants. 

    L'humanité poignante de cette mère inquiète de ne pouvoir nourrir ses enfants est la même partout. Comme la volonté jamais entamée de les protéger malgré une intense pauvreté. 

    "On peut manquer de tout dans la vie, mais on ne doit jamais manquer de courage" (emprunt à notre précieuse Florentine Ramanambe), que ces femmes en sont chaque jour les témoins vivaces !...

    9 Pokanel et les mamans d'Ambodiafontsy, remise des bons de lait ce matin.jpg

  • Des doudous tout doux...

    L'arrivée surprise hier d'un mystérieux carton pour Pokanel...

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    Grâce à Nutella, les plus petits du village d'Ambodiafontsy vont ouvrir de grands yeux devant ces compagnons dont ils ne soupçonnent pas même l'existence...

    Merci beaucoup de cette attention adorable, Nutella ! Et on ne manquera pas de vous faire partager cette découverte en photos, au mois de septembre sur place.

  • Ny vangovango

    Petit tour à Madagascar aujourd'hui à travers un de ses objets hautement symboliques. 

     

    Ny vangovango orne le poignet de nombreuses personnes originaires de Madagascar. Il est porté par les femmes comme par les hommes, en argent ou en or massif, seulement ornés de quelques motifs gravés à la main.

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    Il se porte par croyance, et a une signification profonde à Madagascar.

     

    Le vangovango est offert par une personne qui vous aime et avec laquelle vous avez un lien indestructible. Destiné à vous protéger dans la vie, l'espace entre les deux extrémités du vangovango est ménagé pour laisser passer les bons esprits...

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    C'est magique
  • Le Dernier Américain

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    « Le Daniel Boone des temps modernes » selon certains, « L’incarnation des temps modernes du mythe de Davy Crockett » pour d’autres. Toutes les personnes qui ont rencontré Eustace Conway l’ont toujours associé aux mythes américains les plus passionnants.

     

    Eustace Conway est né en 1961 en Caroline du Nord. Très jeune, il a relevé de véritables défis. A 17 ans, il a quitté le confort de la maison de ses parents pour aller s’installer dans un tipi au milieu des bois. Il vit alors comme les pionniers américains se nourrissant de ce qu’il chasse et se confectionnant lui-même ses vêtements. Il a ensuite traversé les Etats-Unis d’Est en Ouest à cheval. Rien ne l’arrête , persuadé que la vie l’habite. Il a ainsi suivi son instinct de vivre au plus proche de la nature.

     

    Aujourd’hui, plusieurs reportages font état de cette personnalité hors du commun, véritable naturaliste assumant ses choix et son mode de vie.


    Devenu un véritable porte-parole de l’environnement, il a crée la « Turtle Island » où des jeunes peuvent venir faire un stage d’initiation « pour retrouver les véritables valeurs ».


    Car c’est bien là le combat de toute la vie d’Eustace Conway : convaincre les gens qu’un autre mode de vie est possible en harmonie avec la nature et le passé.

    A lui seul, les valeurs comme « retour aux sources », « harmonie », « partage », « savoir et transmission » sont incarnées.


    Pour Eustace Conway l’urgence est inéluctable : « Aujourd’hui plus que jamais, nous devons comprendre la nature et vivre en harmonie avec elle, échanger avec elle. Croire que nous pourrons continuer séparés ou en opposition avec elle est une pure fantaisie ».
     
    Pour beaucoup Le dernier américain est une parabole illustrant tout ce que nous a fait perdre notre culture contemporaine : l’essentiel.
    Le livre revient sur les mythes fondateurs des Etats-Unis, le vestige de la tradition américaine de la frontière en incarnant le dernier pionnier plein de ressources et de courage qu’est devenu Eustace Conway.

     
    D’une manière plus générale, il nous donne à réfléchir sur la quête de soi, la place de l’homme et son rôle dans la société contemporaine. En effet, chacun ne peut-il pas aujourd’hui faire valoir ses désirs, refuser le mode de vie qui lui est imposé ?
    C’est à cette question qu’a répondu Eustace Conway quand il a quitté pour la première fois sa famille.

     

    Le dernier américain est certes « le portrait vivant, nuancé d’un homme d’une complexité infinie » (San Francisco chronicle), « L’étude la plus fine de l’identité masculine en Amérique depuis Voyage au bout de la solitude (Into the wild ) selon Outside magazine, « l’Odyssée captivante d’Eustace Conway » selon le Chicago Tribune. Il reste surtout la preuve qu’un autre mode de vie est possible. Le rêve de beaucoup d’entre nous, rêve d'un monde différent, partagé notamment par les participants de Think the world.


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    Elizabeth Gilbert, journaliste et auteur de plusieurs romans, a longtemps figuré sur la liste des meilleures ventes du New York Times avec son essai « Mange Prie Aime : changer de vie, on en a tous rêvé, elle a osé ! »

     

     

    Elizabeth Gilbert a rencontré Eustace Conway à New York lorsque celui-ci commençait à faire des conférences dans les écoles promouvant son mode de vie.
    Une telle personnalité ne pouvait pas ne pas la toucher ; elle s’est improvisée Cow girl et est partie rejoindre Eustace Conway pour rendre compte de son mode de vie. Cette rencontre a donné lieu à la biographie d’Eustace Conway, Le dernier américain.

    Rien d’étonnant à ce que quelques années plus tard, elle retranscrive sa propre expérience dans Mange Prie Aime de la façon la plus sincère possible.

    Juste après un divorce difficile, elle a décidé de tout quitter pour partir en voyage (à travers l’Italie, l’Inde et Bali) au cours duquel elle fera d’innombrables rencontres décisives pour sa nouvelle manière d’appréhender sa propre vie.

    Le livre fut un succès. Pas seulement en terme de ventes. Pour beaucoup de lectrices, il a constitué un véritable cap. Toutes, à l’issu de la lecture du livre, ont décidé de s’accorder une pause pour réfléchir à leurs véritables envies.

    Depuis la sortie de Mange Prie Aime, Elizabeth Gilbert n’a de cesse de rencontrer les gens et de partager son expérience. Cela n’est pas sans nous rappeler un certain Eustace Conway, sorte de nouvel héros américain…

     

    Les éditions Calmann-Lévy ont la gentillesse de vous offrir aujourd'hui "Le Dernier Américain" d'Elizabeth Gilbert, et la première personne à donner la bonne réponse de cette énigme dans les commentaires recevra un exemplaire du livre at home !

     

    « Il aurait pu être un père célèbre,

    un musicien de génie,

    ou sans être trop pointilleux

      un serviteur de Dieu…

    Mais il a préféré la voltige,

    accélérant sa chute de Charybde en Scylla,

     de héros en paria...»

     

    De qui s'agit-il ?

     

    A vous de jouer !