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Pokanel - Page 26

  • Palestine

    Je suivais jusqu'alors, comme la plupart des télespectateurs, le conflit israélo-palestinien au rythme des tentatives d'accords politiques, des annonces d'attentats ou de combats, d'explications géopolitiques, de reportages sur la bande de Gaza...

     

    Sans tout en ignorer, je n'en connaissais pas non plus l'essentiel, que j'ai découvert grâce à "Palestine", l'émouvant roman d'Hubert Haddad : la répétition de ces drames humains dont le cercle vicieux ne semble jamais devoir être brisé. Sans que personne ne perde pour autant l'espoir qu'un jour enfin...

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    Quelque part en Cisjordanie, entre la Ligne verte et la 'ceinture de sécurité', une patrouille israélienne est assaillie par un commando palestinien. Un soldat tombe sous le feu, un autre est enlevé par le commando bientôt en pleine déroute...

     

    Blessé, sous le choc, l'otage perd tout repère, en oublie son nom. C'est, pour lui, la traversée du miroir. Seul survivant, sans papiers, en vêtements civils et keffieh, le jeune homme est recueilli, soigné puis adopté par deux Palestiniennes.

     

    Il sera désormais Nessim, frère de Falastìn, étudiante anorexique, et fils d'Asmahane, veuve aveugle d'un responsable politique abattu dans une embuscade. C'est ainsi que Nessim découvre et subit les souffrances et tensions d'une Cisjordanie occupée...

     

    Les éditions Le Livre de Poche ont la gentillesse de vous offrir aujourd'hui "Palestine" de Hubert Haddad, roman récompensé par le Prix Renaudot Poche 2009.

     

    La première personne à donner la bonne réponse à cette énigme dans les commentaires recevra un exemplaire du livre at home !

     

    "Attentifs aux symboles,

    Vous percerez ses codes,

    Délaissant les noms d'oiseaux

    Pour sa plus éphémère couleur"

     

    De quoi s'agit-il ?

      

    A vous de jouer ! 

  • L'addition

    Sans me vanter, la comptabilité est un de mes points forts. La compta au boulier plus exactement.

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    Ajoutez à cela que tenir une comptabilité un peu digne de ce nom à Madagascar où obtenir une facture relève souvent de la gageure, vous obtenez une comptabilité de pointe sur le terrain chez Pokanel...

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    toboggan paiement.JPG
  • To do list express

    Sur le départ pour les hauts plateaux malgaches ce week-end...

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    Au programme de la semaine prochaine : assainissements à Ambodiafontsy,

     

    montage d'une opération sanitaire au dispensaire,

     

    inauguration de puits à eau,

     

    lancement de l'opé Friendly Knit à Madagascar avec la remise des bonnets aux premiers petits bénéficiaires,

     

    matchs de foot avec les écoliers,

     

    ancrage de jeux "en dur" pour les écoles,

     

    préparation d'incentive entreprise pour décembre,

     

    tournage d'une vidéo, plein de choses funs...

     

    Très bon week-end à tous !

  • Soie

    Madagascar possède une très ancienne tradition séricicole.

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    La Chine fut la première à pratiquer la sériciculture où selon la légende, la soie traditionnelle serait née dans la tasse de thé d'une princesse chinoise. Celle-ci buvait un thé sous un mûrier lorsqu’un cocon tomba dans sa tasse et c’est en voulant l’en sortir que la princesse Hsi-Ling-Shi fila le premier fil du précieux tissu. A partir de là, ses compatriotes domestiquèrent le mandarina, ancêtre du bombyx actuel.

     
    A Madagascar, les premiers européens qui visitèrent les hauts plateaux au XVIe siècle  découvrirent cette tradition du tissage de la soie.
    Par la suite, Drury attesta la présence de la soie au XVIIIe siècle : « La soie est très abondante dans le pays, on la récolte sur différentes espèces d’arbres et les locaux étirent les cocons avec leurs mains tissant comme le coton, la soie qu’ils obtiennent de cette façon ».

     

    La particularité de la soie malgache réside pour beaucoup dans l'exploitation d'un ver à soie sauvage et endémique de Madagascar.


    On connaît plus communément le bombyx du mûrier (bombyx mori) dont les chenilles sont nommées « vers » au lieu de chenilles en raison du peu de poils qu'ils portent. Ce bombyx du mûrier ou "landikely" (petit cocon) issu uniquement de l’élevage est également présent à Madagascar.


    Le bombyx malgache « boroceros madagascariensis » ou "landibe" (grand cocon) produit  des chenilles de couleur noire mat qui vivent à l’état sauvage dans les forêts de tapia et se nourrissent de leurs feuilles pendant environ deux mois et demi avant de s'envelopper dans un cocon  de forme ovale. Les villageois ramassent ces cocons en  septembre/octobre ainsi qu’en février/mars pour en extraire la soie.


    Il existe trois types de soie à Madagascar : la soie domestique du bombyx mori, la soie sauvage du borocera madagascariensis et la soie d’araignée, nephila madagascariansis.

     

    Utilisée principalement à Madagascar pour la confection des "lambamena" ou linceuls en raison de son caractère imputrescible, la soie sauvage fait partie intégrante des matériaux traditionnels malgaches. Ses qualités sont nombreuses et le tissage artisanal sur les petits métiers à tisser de 70 cm de large pour 2,50 m de long en général, permet d'obtenir des soies de densité allant jusqu'à 200g/m2 alors que les soies classiques chinoises ou indiennes ont une densité de 30 à 40g/m2.

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    La soie sauvage est unique et certains hauts couturiers de la planète (dont Yves Saint Laurent) l’utilisent dans leurs créations.

     

    Avec l’amélioration de la maîtrise de l’élevage du Bombyx mori, la soie s’est peu à peu démocratisée… Le mariage de fils de soie sauvage et de soie d’élevage, la modernisation des tissus de soie qui ne sont plus destinés aux femmes d’âge mûr et d’une certaine classe sociale mais se sont ouverts à tous, l’introduction de colorants chimiques spécifiques à la soie et la production de tissus de grande largeur, tout cela contribue à produire des tissus particulièrement beaux et originaux tant pour l’ameublement que pour l’habillement.

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    Il existe cependant des freins importants au développement de la sériciculture malgache…


    En amont : l’insuffisance de matières premières, tant en soie sauvage qu’en élevage ; avec une faible productivité en milieu paysan ; l’insuffisance des services de recherche et de grainage ; la dispersion et le manque d’expérience des opérateurs.

     

    En aval : les techniques de production sont archaïques et ne permettent pas de valoriser correctement les fils et les tissus produits ni d’élargir la gamme des tissages pour répondre au mieux aux besoins des consommateurs. En découlent des prix de la soie malgache non compétitifs sur le marché…

     

    Les perspectives de la sériciculture à Madagascar dépendent aujourd’hui d’investissements pour une exploitation normée et de qualité de toute la filière de production. Ou comment soutenir la transformation d’une richesse brute d'exception en un produit de qualité, vitrine du savoir-faire malgache, et accessible à un plus grand nombre ?

  • Petite Anglaise

    « La France ! C’était si séduisant, si exotique, si intriguant par sa proximité… »

    Cette Petite Anglaise, comme elle se surnomme elle-même, rêve de vivre en France depuis son premier cours de langue, au collège.

    Embauchée comme lectrice à la Sorbonne, elle entame avec ravissement sa nouvelle vie de Parisienne, mais a vite le sentiment de vivre en touriste, à côté des Français, et non avec eux. Jusqu’au jour où elle rencontre celui qu’elle appellera « Mr. Frog », un Français tendre et drôle qui lui ouvre son cœur et les portes de son pays.

    petite anglaise.jpg

    Sept ans plus tard, Petite Anglaise se débat dans une routine qui l’épuise, entre un compagnon peu compréhensif et une petite fille qui réclame une attention constante.

    Ayant découvert par hasard l’existence des blogs, elle décide de se lancer. D’abord désireuse de raconter les anecdotes de sa vie parisienne à ses compatriotes, elle partage bientôt ses états d’âme avec ses lecteurs. Son blog devient un refuge, une seconde peau, dont le succès inattendu va déplacer les frontières de l’intime et bouleverser son existence...

    Les éditions Calmann-Lévy ont la gentillesse de vous offrir aujourd'hui "Petite Anglaise" de Catherine Sanderson.

    La première personne à donner la bonne réponse à cette énigme dans les commentaires recevra un exemplaire du livre at home !

     

    "A l'honneur de ces dernières oraisons,

    Si elle était finalement plus joueuse,

    Elle pourrait être aussi pyramidale qu'un bonbon"

     

    De quoi s'agit-il ?

      

    A vous de jouer ! 

  • Recette malgache

    "Vous avez de la pâte ? Vous avez du suc' ?

    Ben, vous prenez la pâte, vous mettez du suc dessus, ça fait une crêpe au suc' !"

    A l'instar de ma phrase culte des Bronzés font du ski, toutes les recettes fonctionnent souvent aussi simplement...

    Y compris avec le béton et la ferraille de Pokanel...

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    Naîtront bientôt les fondations en béton armé des latrines de l'école !

  • En Taxibe...

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    La Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) est desservie par une cinquantaine de lignes de taxibe (littéralement "grand taxi"). Il s'agit de minibus de transport en commun qui parcourent les nombreux quartiers de la ville et sa périphérie pour 300 ariary (15 cts) quelle que soit la longueur du déplacement de l’usager.

     

    Les nouvelles routes sont un support important pour le transport des produits en taxibe vers les « tsenam-pokontany » ou "marchés de quartier" et les habitants de la capitale accèdent ainsi à un plus grand choix de produits maraîchers, c'est aussi un moyen économique de favoriser les échanges et de pouvoir venir travailler au coeur de "Tana" qui bouillonne dès l'aube du ballet incessant de ses taxibe

  • Secondes noces

    Un livre drôle et sensible, une écriture fluide qui fait mouche, j'ai passé de très bons moments en compagnie de...

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    Pour Tessa, jeune juriste talentueuse, l’heure est venue de sauter le pas, après des années de célibat revendiqué : elle va épouser James, l’homme de sa vie.

     
    Mais le prince charmant est fourni avec bagages : trois filles, dont une ado à l’hostilité déclarée, et une ex-femme, Bea, qui combat son désespoir à coups de tablettes de chocolat et de petits verres de vin. 


    Tessa, elle, doit gérer les disputes des filles, laver les uniformes scolaires et surveiller du coin de l’œil son futur mari, qu’elle trouve bien sensible aux maladroites tentatives de séduction de son ex. Et préparer le fameux mariage qui aura lieu dans un an.

     

    Elle l’ignorait mais le plus dur commence une fois qu'elle a accepté la bague de fiançailles...

     

    Les éditions Calmann-Lévy ont la gentillesse de vous offrir aujourd'hui "Secondes Noces" de Carrie Adams.

     

    La première personne à donner la bonne réponse à cette énigme dans les commentaires recevra un exemplaire du livre at home !

     

    "Il aurait pu être un roi et épouser une reine,

    A un pas de César et deux d'Oscar"

     

    De qui s'agit-il ?

     

     

    A vous de jouer !

  • Knitons ensemble !

    Vous connaissez déjà mon talent pour le tricot et celui de Kriss qui avait dernièrement fait cadeau de sa première écharpe tricotée à Madagascar.

    Encore sous l'influence de mes cours de tricot chez Gaëlle de Knit Spirit, j'ai profité de mon dernier séjour à Madagascar en septembre pour me pencher sur la combinaison suivante :

     VOTRE talent de kniters fous + les besoins des enfants à Ambodiafontsy = ?

     

    Des bonnets !

     

    Antananarivo est située sur les hauts plateaux malgaches à une altitude de plus de 1200m, l'hiver y est évidemment plus doux qu'en Europe mais le soir la température peut descendre rapidement à 5°C après le coucher du soleil.

    C'est pourquoi Pokanel vous propose aujourd'hui de mettre vos talents au service de la confection de bonnets pour les nourrissons et les plus petits d'Ambodiafontsy et d'Ampitatafika.

     

    Côté pratique, nous avons mesuré le tour de tête d'un petit à Ambodiafontsy...

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    Et retranscrit ce soir sur mon plancher...

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    ça donne 45 cm de tour de tête !

    Nous déclarons donc ouverte l'opération "Friendly Knit" du 5 novembre 2009 au 4 mars 2010, lancez-vous cet hiver dans le tricot solidaire et faites-nous un ou des bonnets de votre inspiration, en mode totale créativité, qui seront ensuite offerts de votre part à Madagascar. 

    A chaque fois que je recevrai un bonnet, j'en ferai paraître la photo sur le blog ainsi que la photo de l'heureux bénéficiaire ensuite coiffé de son cadeau tout chaud.

    L'opération sera clôturée par un tirage au sort d'un(e) des participant(e)s récompensé(e)s par un tricot fait par mes soins un assortiment de douceurs malgaches, thé, café, chocolat et vanille...

    Alors "Friendly Knit"... Qui en est ?