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madagascar - Page 7

  • Un thé ?

    Madagascar recèle des trésors bien connus et de grande qualité comme ses productions de vanille, de rhum ou de clous de girofle, mais aussi un thé d’une grande finesse qui s’exporte vers les plus importantes bourses aux thés du monde.

     

    Le village de Sahambavy, traduisez le « champ des femmes », est entouré de champs de thé d’un vert tendre et lumineux à perte de vue.

     

    Née en 1970 de la transplantation de boutures du Kenya, cette unique plantation de thé à Madagascar s’étale aujourd’hui sur 336 hectares perchés à 1250 m d’altitude.

     

    Partout dans les champs s’activent les 130 paysans du village, renforcés par 500 employés saisonniers de novembre à avril, pour cueillir avec soin et à la main les précieuses feuilles de thé dont il faudra récolter 5 tonnes pour produire 1 tonne de thé prêt à être consommé.

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    Deux catégories de thés sont cultivées à Sahambavy : le thé noir (depuis la création de la plantation) et le thé vert (depuis deux ans seulement). La production totale annuelle est de 400 et 500 tonnes. 80% sont exportés vers le marché international de thé à Mombasa au Kenya, une des plus fameuses bourses aux thés du monde. Les 20% restants sont conditionnés et vendus sur le marché local par la société TAF.

     

    Pour le futur, l’accent est mis sur le développement du thé vert, actuellement très demandé sur les marchés occidentaux, ainsi que sur un projet de thé bio.

     

    En attendant de découvrir un jour les collines verdoyantes de Sahambavy par vous-même, vous aurez l’occasion de remporter et d’apprécier ce délicieux thé lors des événements de Pokanel !

  • My dentist is not rich

    Ambodiafontsy, le 25 septembre 2009.

    C'est l'heure d'apprendre à se brosser les dents...

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     Pour des petits spectateurs très attentifs...

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    Il faut multiplier les démonstrations afin que chacun se brosse soigneusement les dents...

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    Répéter les gestes et les explications pour qu'à la fin de la matinée, plus de 500 enfants apprivoisent cette future habitude.

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    Ravis de reçevoir leurs brosses à dents et dentifrices, tous affichent déjà de bien jolis sourires...

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  • A Beyrouth ou Paris, soyez au rendez-vous des Pintades !

    Symbole de la femme moderne, sérieuse et frivole à la fois, LA Pintade n’est ni une poule ni une dinde. Après New York, Paris et Téhéran, on la retrouve aujourd'hui à Beyrouth, dans une ville sous tension qui risque de déraper à tout moment et où être une pintade est une déclaration de guerre à la guerre.

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    Muriel Rozelier nous fait découvrir avec un humour féroce et tendre les coulisses d’une basse-cour complexe qui ne s’en laisse pas conter. "Une vie de Pintade à Beyrouth" est une étude de mœurs, une galerie de portraits, une mine de conseils et de bonnes adresses. Une boussole pour naviguer dans la capitale libanaise, bref, l’ethnoguide indispensable, à lire d’urgence, même si votre voyage n’est pas pour tout de suite !

     

    Le pitch... À Beyrouth, les pintades ont du vent dans les voiles, des talons à flanquer le vertige à l’aiguille du Midi, des griffes manucurées en toute saison. Ici, être belle est un devoir. Jonglant habilement entre toutes les influences culturelles, elles chérissent leurs mezzés autant que leurs smoothies.


    Et quand elles ont fini de se demander qui elles sont exactement (chiites ou maronites, de la montagne ou de la plaine, du Nord ou du Sud), elles se retrouvent sur la Corniche, sur le front de mer, pour voir autant que pour être vues. Émancipées et pleines de tabous, féminines et militantes, superficielles et courageuses, les habitantes de Beyrouth sont pétries de contradictions.

     
    Femmes soumises, les Libanaises ? Vous repasserez. Les Pintades du Levant vont vous ébouriffer les plumes. Et vous pourriez même décider d’en prendre de la graine (de boulgour).

     

    En attendant de poster vos cartes de Beyrouth, profitez des e-cards (gratuites) à envoyer à toutes vos amies...

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    (Pour retrouver la série complète des e-cards, cliquez ici)

     

    De Beyrouth à Paris, il n'y a qu'un pas que les Pintades ont vite fait de franchir... Vous trouverez désormais "Une vie de pintade à Paris" en livre de poche, de quoi tout savoir sur les us et coutumes de ces drôles d'oiseaux... 

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    Le pitch... Partout dans le monde on les dit élégantes, sophistiquées, gourmandes, séductrices-nées... Ce guide passe à la loupe le mode de vie des Parisiennes, leur rapport aux hommes et à la séduction, dresse un état de la condition féminine à Paris et livre des bons plans mode, beauté, loisirs, etc.

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     (cliquez ici pour retrouver la piquante série parisienne des e-cards)

     

    "Une vie de pintade à Paris" se dévore comme un roman à l'écriture piquante des "Pintades en chef", Laure et Layla, drôle, caustique, fine et qui fait mouche ! Vous y découvrirez avec humour le monde à travers des femmes d'exception ou héroïnes du quotidien, apprendrez plein de choses sur la ville de Paris et les moeurs de ses pintades, que ce soit sur leurs rapports à la chirurgie esthétique, aux hommes, à la grossesse, à l'éducation des enfants, à la gastronomie, etc, etc, tout ça sans tabous avec un ton et un humour décapants !

     

    Derrière la légèreté, le road book de cette pintade parisienne est incroyablement documenté et précis, et loin de la "chick lit" qui tourne en rond à mon goût, j'ai trouvé dans ce livre une vraie étude de moeurs, comparative et fine, entre les pintades parisiennes et leurs non-homologues étrangères.

     

    Cerise sur le gâteau, le récit est truffé de clins d'oeil culturels et pour moi, ça fait aussi la différence entre un livre de "pintade" et un livre de "dinde".

     

    Les éditions Calmann-Lévy  et Le Livre de Poche ont la gentillesse de vous offrir aujourd'hui "Une vie de Pintade à Beyrouth" de Muriel Rozelier et "Une vie de Pintade à Paris" de Layla Demay et Laure Watrin. La première personne à donner la bonne réponse de cette énigme dans les commentaires recevra un exemplaire des deux livres at home !

     

    «Au centre de Beyrouth comme au coeur de Paris,

    vous trouverez ces deux jumeaux toujours liés.

    Trouvez-les, c'est l'explosion de joie assurée ! »

     

    De quoi s'agit-il ?

     

    A vous de jouer !

  • Survivor

    Je suis toujours ravie de vous entendre proposer votre aide à Pokanel, "je pourrais venir construire des écoles à Madagascar le matin et aller à la plage l'après-midi, hein ?", oui.

    Mais la réalité, c'est que sans eau, sans électricité, sans clim, sans web, sans CARTE BLEUE, je sens que les rangs se disséminent... Et puis surtout, on ne vous sent pas encore bien au point sur les techniques de survie.

    C'est pour cela qu'à présent, vous trouverez ici les éléments de votre kit de parfait survivor... en préparation à venir nous aider à Madagascar.


    Pour cette première leçon, nous allons imaginer qu'affamés par 4 jours de jungle et ravis de retrouver la côte, vous décidiez d'aller pêcher l'oursin pour votre déjeuner.


    Gardez à l'esprit que l'oursin est fourbe et que contrairement à vous, il n'est pas enclin à la rencontre.


    En bref, vous vous retrouvez vite affamés ET avec des épines d'oursins profondément ancrées dans la plante des pieds.

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    Le premier réflexe (à part HURLER) est de vouloir se charcuter le pied à l'aide de votre machette... Grossière erreur, ce serait le tétanos assuré !

    Au lieu de ça, il vous suffira de quelques gouttes de jus de papaye sur la piqûre et de beaucoup de patience pour voir s'ouvrir lentement la plaie.

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    En appuyant ensuite doucement à la base de l'épine, vous la verrez sortir petit à petit.

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    Inutile de forcer tel Rambo, l'épine est très friable, risque de se casser dans la chair et vous seriez bons pour le dispensaire de brousse...

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    A noter, que ça marche très bien aussi avec du jus de citron dans le cas des sangsues des eaux marécageuses.

    La prochaine fois, nous verrons comment piroguer avec dignité au milieu des crocodiles...

  • Comme un poisson dans l'eau

    Alors qu'il suffit à la plupart d'entre nous d'un geste pour obtenir instantanément de l'eau ou de la lumière, à Ambodiafontsy rien ne relève de cette évidence.

     

    Notamment pour la fourniture de l'eau.

     

    L'école n'étant pas raccordée au réseau d'eau de la JIRAMA, il faut à chaque élève apporter tous les jours dans une bouteille, l'eau nécessaire au brossage des dents institué aux deux récréations par Pokanel. L'eau consommée pour l'hygiène quotidienne et l'entretien de l'école est puisée à une pompe présente au bord de la piste qui traverse le village.

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    Cette pompe à eau appartenant à la JIRAMA, son robinet est cadenassé et il faut avant de pouvoir tirer de l'eau, aller quérir dans le village le responsable de la pompe (avec de la chance, on le trouve dans la 1/2 heure) et lui payer 20 Ariary par seau d'eau tirée.

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    A la fin du mois, cette facture d'eau est répartie entre chaque écolier, augmentant ainsi les frais d'écolage mensuels que la majorité des familles a déjà bien du mal à payer (l'écolage représentant par enfant 4% d'un SMIC malgache, salaire que beaucoup n'atteignent pas). 

    Pour remédier à cette situation aussi coûteuse que peu pratique, Pokanel va construire un puits à l'entrée de la cour d'école.  Ce 22 septembre, j'avais rendez-vous sur place pour une réunion de chantier entre l'entrepreneur, son aide, la directrice de l'école et moi-même.

    Réunion de chantier sans paperboard mais avec une surface d'écriture illimitée...

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    Echanges, réflexion, divergences, la réunion s'éternise mais est au final constructive. Les travaux à Madagascar se faisant généralement sans l'ombre d'un cahier des charges, patience et négociations doivent faire bon ménage...

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    Surtout quand Mahery et ses copains s'invitent au milieu de la réunion...

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    Les travaux du puits débuteront le 5 octobre prochain et seront terminés pour le 31 octobre (avant le début de la saison de pluie).

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    Le projet sera financé par les inscriptions de 15 euros à la Freak Night qui se déroulera le 31 octobre dans Paris. 

    Vous pourrez donc fêter dignement cette soirée de chasse aux trésors nocturne de Pokanel dans Paris. Votre motivation à évoluer -comme des poissons dans l'eau- dans Paris, et à vous désaltérer cette nuit-là permettra aux enfants d'Ambodiafontsy d'en faire autant !

  • Live from Tana

    En plein coeur d'Antananarivo ce soir, l'éclairage de la ville rappelle combien l'éléctricité est un bien essentiel, utilisée avec parcimonie pour ne pas gâcher les réserves fragiles de la JIRAMA (l'EDF malgache). 
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    Arrivée de bonne heure à l'aéroport d'Ivato, la réalité d'un "constat d'irrégularité bagage" est que mon sac de 17kg a disparu entre Paris et Tana sans que personne ne puisse m'expliquer ce mystère... Zen, restons zen...
    bagage.JPGDemain est un autre jour, on va dire ça et espérer une bonne nouvelle quant à mon sac égaré. Ce soir, dégustation réparatrice de papaye...
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    sous les parasols malgaches, aujourd'hui répandus dans le monde entier...
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    Un peu de préparation avant la distribution de 2,5 tonnes de riz vendredi à Ampitatafika...
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    Et les repérages demain matin à Ambodiafontsy des emplacements de nos futures pompes à eau...
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    A demain en photos !

  • Toxic B.A

    Samedi après-midi, Pete Doherty (notre toxic addict préféré) et moi vous attendions au Verre Luisant pour la collecte de médicaments destinée au dispensaire d'Ambodiafontsy à Madagascar.

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    Chacun est venu apporter sa pierre à l'édifice en déposant son sac de médicaments (et même de très loin comme Pauline et Florine, transfuges picardes !), ce fut aussi l'occasion de faire de jolies rencontres autour d'un verre et de pectos malgaches.

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    Et preuve s'il le fallait que les petits ruisseaux font toujours de grandes rivières, 18 kilos de médicaments seront acheminés grâce à vous à Madagascar le 20 septembre.

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    Les médicaments étant la dépense la plus coûteuse pour Pokanel, les économies ainsi faites nous permettront d'acheter une tonne de riz supplémentaire, en plus des trois tonnes déjà prévues à être distribuées le 25 septembre aux villageois d'Ambodiafontsy et d'Ampitatafika.

    Mille mercis à vous tous qui avez pris le temps de trier vos médicaments et de passer nous les offrir samedi ou de nous les envoyer, objectif Toxic B.A atteint ! 

  • Des doudous tout doux...

    L'arrivée surprise hier d'un mystérieux carton pour Pokanel...

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    Grâce à Nutella, les plus petits du village d'Ambodiafontsy vont ouvrir de grands yeux devant ces compagnons dont ils ne soupçonnent pas même l'existence...

    Merci beaucoup de cette attention adorable, Nutella ! Et on ne manquera pas de vous faire partager cette découverte en photos, au mois de septembre sur place.

  • Ny vangovango

    Petit tour à Madagascar aujourd'hui à travers un de ses objets hautement symboliques. 

     

    Ny vangovango orne le poignet de nombreuses personnes originaires de Madagascar. Il est porté par les femmes comme par les hommes, en argent ou en or massif, seulement ornés de quelques motifs gravés à la main.

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    Il se porte par croyance, et a une signification profonde à Madagascar.

     

    Le vangovango est offert par une personne qui vous aime et avec laquelle vous avez un lien indestructible. Destiné à vous protéger dans la vie, l'espace entre les deux extrémités du vangovango est ménagé pour laisser passer les bons esprits...

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    C'est magique