madagascar - Page 6
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La Freak Night... mais vous êtes FOUS !
Samedi soir un vent de folie a soufflé sur la Freak Night de Pokanel !
Des équipes surmotivées et prêtes à tout étaient au rendez-vous pour retrouver 7 trésors de Madagascar dans Paris : un totem Mahafaly en palissandre, le timbre du "ravinala" l'arbre des voyageurs, un sac de riz rouge, un zébu en bois de rose, une boîtes d'allumettes d'Ambositra, un coquillage de Nosy Boraha et un billet de 100 Ariary.
18h : début du conciliabule nocturne avec les coachs de la Freak Team, des Marco Polettes, des Verveine-Menthe, des Pintades Grippées, des Bisounours et des Warriolles.
Chaque équipe munie de son road-book allait devoir résoudre une série de 25 énigmes pour retrouver son parcours (6 kilomètres officiels mais plutôt 8 ou 9 en comptant les détours !) et ses fameux trésors.
Après un déploiement d'efforts intenses sur les parcours, c'est une explosion de joie à chaque résolution d'énigme !
La Freak Night est aussi un vrai révélateur de talents... A l'instar d'Hédi qui chante la sérénade sur "Emmène-moi danser ce soir" à une belle inconnue lors d'une des épreuves de Pokanel...
Pendant que Pierre se lance dans un strip-tease spontané, soutenu par la Freak Team gonflée à bloc...
Virginie des Verveine-Menthe convaint un client d'un resto africain de chanter avec elle, et se lance dans un "Femme like U" endiablé !
Ainsi qu'Anna des Marco Polettes qui fait au passage un petit détournement de mineur pour assurer le tempo en duo !...
La nuit dans Paris, presque tous les chats sont gris... Heureusement les Night Freakers ont des équipements dignes des experts à Manhattan !
Côté culturel, les Danaïdes se sont un peu noyées dans leurs tonneaux, Etienne Marcel remerciait Guesh Patti et des chinois amputés acceptaient d'héberger leurs voisins thaïlandais... Et tout cela dans une bonne humeur résolument ROCK !
Je crois que la rue de Rivoli en tremble encore !...
Après une nuit d'anthologie et 1001 délires dans Paris, l'heure du classement de cette édition so freak & funky...
A la 6ème position avec 695 points/1000... les Warriolles ! 16 énigmes résolues, 6 trésors dénichés et le meilleur score sur l'histoire de Paris, bravo !
A la 5ème position avec 705 points/1000... les Marco Polettes ! 15 énigmes résolues, 6 trésors dénichés et une détermination sans faille à chanter dans une rue déserte à côté d'un commissariat, bravo !
A la 4ème position avec 780 points/1000... les Bisounours ! 17 énigmes résolues, 6 trésors dénichés et l'esprit le plus joyeusement déjanté de toute la Freak Night, bravo !
A la 3ème position avec 855 points/1000... les Verveine-Menthe ! 21 énigmes résolues, 6 trésors dénichés et une fulgurante résolution d'énigmes sur la deuxième partie de la chasse aux trésors. Mention spéciale aussi sur l'Histoire de Paris, un presque sans-faute comme les Warriolles, bravo !
A la 2nde position avec 870 points/1000... les Pintades Grippées ! 21 énigmes résolues, 7 trésors dénichés et une niaque d'enfer pour boucler le parcours à 5 valeureux survivors de la grippe A, avec le sourire jusqu'au bout ! Bravo !
A la 1ère position avec 975 points/1000... la Freak Team ! 25 énigmes résolues, 7 trésors dénichés et une cohésion d'équipe à toute épreuve "je suis venu pour la victoire, je repars avec des amis" dixit Gui-Gui. Chapeau bas à la Freak Team qui non seulement a résolu toutes les énigmes, mais fait aussi couramment son marché en malgache et connaît par coeur Michèle Torr ! A ce titre, ils méritent amplement la palme FREAK !
Un grand merci à nos partenaires Calmann-Lévy et Livre de Poche qui nous soutiennent avec fidélité et humour, toujours prêts à récompenser les valeureux gagnants de nos événements !
Partager cette Freak Night avec vous tous a été un vrai bonheur, MERCI du fond du coeur pour votre super esprit dans l'aventure, votre bonne humeur et votre envie de vous bouger "fun et utile" pour Madagascar et les actions de Pokanel à Ambodiafontsy !
Grâce à vous, le forage du premier puits de Pokanel a été possible, le puits sera inauguré le 5 décembre à l'école publique d'Ambodiafontsy... Toutes les photos de cette percée de 20 mètres sous terre sur le blog en décembre... :)
Merci bien sûr aux participants de la tombola qui ont permis de financer l'achat d'un laryngoscope pour le dispensaire d'Ambodiafontsy, il a été commandé ce matin !
Merci aussi à Laurelin, MaO et Mathilde qui ont généreusement pillé leurs armoires à pharmacie ! Tous ces médicaments seront acheminés le 29 novembre au dispensaire. Chaque boîte étant précieuse, vu le coût des médicaments à Madagascar, n'hésitez pas à nous en adresser si vous possédez des fins de traitements non utilisés...
Au final, vous avez été tellement bons samedi soir qu'on vous concocte une soirée Rock It ! au mois de janvier, commencez à vous entraîner aux blind tests au sein de vos dream teams !
NB : Pardon pardon pour le flou des photos, il semblerait que mon APN consomme en douce des mojitos... Il rentre en cure demain.
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Vicky à Madagascar
Au moins de juin dernier, j'ai reçu ce chaleureux mail de Vicky, blogueuse de Bad Hair Days...
----- Original Message -----
From: Vicky BadHairDays
To: nathalie@pokanel.org
Sent: Thursday, June 18, 2009 10:26 PM
Subject: Question sur don
Bonsoir Nathalie,J'ai une petite question : Comment fait-on pour faire un don, en dehors des opés que vous organisez ?
Je développe : Dans ma carrière de micro-blogueuse, j'ai fait 2 billets sponsos. En partant du principe que l'argent que je gagnerais grâce à eux, je l'investirais dans autre chose que des chaussures ou un sac à main. Le virement de décembre est parti vers Mon beau sapin, et là... ben je viens d'en avoir un nouveau tout beau, 160€ et je souhaiterais les reverser à Pokanel. Serait-il possible d'avoir un numéro de compte (j'ai lu dans la FAQ qu'il y a un CCP) sur lequel virer l'argent ?
Merci d'avance pour la réponse, et bonne continuation, j'admire ce que vous faites !
Vicky
C'est vrai que Pokanel a un CCP mais nous préférons toujours associer des dons à un projet donné qui enthousiasme plus particulièrment le donateur. J'ai donc proposé à Vicky de choisir parmi nos futurs projets celui qu'elle aimerait bien sponsoriser.
Vicky va donc offrir aux écoliers d'Ambodiafontsy leur premier toboggan...
Enfin, plutôt celui-ci... commandé sur mesures pour les petits dès 3 ans :
Budget tenu puisque 500 000 Ar correspondent à 185 euros. En acier et bois traité, le toboggan de Vicky devrait faire la joie de très nombreuses rentrées scolaires...
Nous avons passé la commande aujourd'hui, le sourire aux lèvres en imaginant les yeux incrédules que vont ouvrir les enfants à Ambodiafontsy... Bien sûr, vous aurez toutes les photos de l'installation sur place le 5 décembre et de la réaction des petits en live !
Encore un grand merci à Vicky pour son "blogging solidaire" !
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Un thé ?
Madagascar recèle des trésors bien connus et de grande qualité comme ses productions de vanille, de rhum ou de clous de girofle, mais aussi un thé d’une grande finesse qui s’exporte vers les plus importantes bourses aux thés du monde.
Le village de Sahambavy, traduisez le « champ des femmes », est entouré de champs de thé d’un vert tendre et lumineux à perte de vue.
Née en 1970 de la transplantation de boutures du Kenya, cette unique plantation de thé à Madagascar s’étale aujourd’hui sur 336 hectares perchés à 1250 m d’altitude.
Partout dans les champs s’activent les 130 paysans du village, renforcés par 500 employés saisonniers de novembre à avril, pour cueillir avec soin et à la main les précieuses feuilles de thé dont il faudra récolter 5 tonnes pour produire 1 tonne de thé prêt à être consommé.
Deux catégories de thés sont cultivées à Sahambavy : le thé noir (depuis la création de la plantation) et le thé vert (depuis deux ans seulement). La production totale annuelle est de 400 et 500 tonnes. 80% sont exportés vers le marché international de thé à Mombasa au Kenya, une des plus fameuses bourses aux thés du monde. Les 20% restants sont conditionnés et vendus sur le marché local par la société TAF.
Pour le futur, l’accent est mis sur le développement du thé vert, actuellement très demandé sur les marchés occidentaux, ainsi que sur un projet de thé bio.
En attendant de découvrir un jour les collines verdoyantes de Sahambavy par vous-même, vous aurez l’occasion de remporter et d’apprécier ce délicieux thé lors des événements de Pokanel !
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My dentist is not rich
Ambodiafontsy, le 25 septembre 2009.
C'est l'heure d'apprendre à se brosser les dents...
Pour des petits spectateurs très attentifs...
Il faut multiplier les démonstrations afin que chacun se brosse soigneusement les dents...
Répéter les gestes et les explications pour qu'à la fin de la matinée, plus de 500 enfants apprivoisent cette future habitude.
Ravis de reçevoir leurs brosses à dents et dentifrices, tous affichent déjà de bien jolis sourires...
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A Beyrouth ou Paris, soyez au rendez-vous des Pintades !
Symbole de la femme moderne, sérieuse et frivole à la fois, LA Pintade n’est ni une poule ni une dinde. Après New York, Paris et Téhéran, on la retrouve aujourd'hui à Beyrouth, dans une ville sous tension qui risque de déraper à tout moment et où être une pintade est une déclaration de guerre à la guerre.
Muriel Rozelier nous fait découvrir avec un humour féroce et tendre les coulisses d’une basse-cour complexe qui ne s’en laisse pas conter. "Une vie de Pintade à Beyrouth" est une étude de mœurs, une galerie de portraits, une mine de conseils et de bonnes adresses. Une boussole pour naviguer dans la capitale libanaise, bref, l’ethnoguide indispensable, à lire d’urgence, même si votre voyage n’est pas pour tout de suite !
Le pitch... À Beyrouth, les pintades ont du vent dans les voiles, des talons à flanquer le vertige à l’aiguille du Midi, des griffes manucurées en toute saison. Ici, être belle est un devoir. Jonglant habilement entre toutes les influences culturelles, elles chérissent leurs mezzés autant que leurs smoothies.
Et quand elles ont fini de se demander qui elles sont exactement (chiites ou maronites, de la montagne ou de la plaine, du Nord ou du Sud), elles se retrouvent sur la Corniche, sur le front de mer, pour voir autant que pour être vues. Émancipées et pleines de tabous, féminines et militantes, superficielles et courageuses, les habitantes de Beyrouth sont pétries de contradictions.
Femmes soumises, les Libanaises ? Vous repasserez. Les Pintades du Levant vont vous ébouriffer les plumes. Et vous pourriez même décider d’en prendre de la graine (de boulgour).En attendant de poster vos cartes de Beyrouth, profitez des e-cards (gratuites) à envoyer à toutes vos amies...
(Pour retrouver la série complète des e-cards, cliquez ici)
De Beyrouth à Paris, il n'y a qu'un pas que les Pintades ont vite fait de franchir... Vous trouverez désormais "Une vie de pintade à Paris" en livre de poche, de quoi tout savoir sur les us et coutumes de ces drôles d'oiseaux...
Le pitch... Partout dans le monde on les dit élégantes, sophistiquées, gourmandes, séductrices-nées... Ce guide passe à la loupe le mode de vie des Parisiennes, leur rapport aux hommes et à la séduction, dresse un état de la condition féminine à Paris et livre des bons plans mode, beauté, loisirs, etc.
(cliquez ici pour retrouver la piquante série parisienne des e-cards)
"Une vie de pintade à Paris" se dévore comme un roman à l'écriture piquante des "Pintades en chef", Laure et Layla, drôle, caustique, fine et qui fait mouche ! Vous y découvrirez avec humour le monde à travers des femmes d'exception ou héroïnes du quotidien, apprendrez plein de choses sur la ville de Paris et les moeurs de ses pintades, que ce soit sur leurs rapports à la chirurgie esthétique, aux hommes, à la grossesse, à l'éducation des enfants, à la gastronomie, etc, etc, tout ça sans tabous avec un ton et un humour décapants !
Derrière la légèreté, le road book de cette pintade parisienne est incroyablement documenté et précis, et loin de la "chick lit" qui tourne en rond à mon goût, j'ai trouvé dans ce livre une vraie étude de moeurs, comparative et fine, entre les pintades parisiennes et leurs non-homologues étrangères.
Cerise sur le gâteau, le récit est truffé de clins d'oeil culturels et pour moi, ça fait aussi la différence entre un livre de "pintade" et un livre de "dinde".
Les éditions Calmann-Lévy et Le Livre de Poche ont la gentillesse de vous offrir aujourd'hui "Une vie de Pintade à Beyrouth" de Muriel Rozelier et "Une vie de Pintade à Paris" de Layla Demay et Laure Watrin. La première personne à donner la bonne réponse de cette énigme dans les commentaires recevra un exemplaire des deux livres at home !
«Au centre de Beyrouth comme au coeur de Paris,
vous trouverez ces deux jumeaux toujours liés.
Trouvez-les, c'est l'explosion de joie assurée ! »
De quoi s'agit-il ?
A vous de jouer !
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Survivor
Je suis toujours ravie de vous entendre proposer votre aide à Pokanel, "je pourrais venir construire des écoles à Madagascar le matin et aller à la plage l'après-midi, hein ?", oui.
Mais la réalité, c'est que sans eau, sans électricité, sans clim, sans web, sans CARTE BLEUE, je sens que les rangs se disséminent... Et puis surtout, on ne vous sent pas encore bien au point sur les techniques de survie.
C'est pour cela qu'à présent, vous trouverez ici les éléments de votre kit de parfait survivor... en préparation à venir nous aider à Madagascar.
Pour cette première leçon, nous allons imaginer qu'affamés par 4 jours de jungle et ravis de retrouver la côte, vous décidiez d'aller pêcher l'oursin pour votre déjeuner.
Gardez à l'esprit que l'oursin est fourbe et que contrairement à vous, il n'est pas enclin à la rencontre.
En bref, vous vous retrouvez vite affamés ET avec des épines d'oursins profondément ancrées dans la plante des pieds.Le premier réflexe (à part HURLER) est de vouloir se charcuter le pied à l'aide de votre machette... Grossière erreur, ce serait le tétanos assuré !
Au lieu de ça, il vous suffira de quelques gouttes de jus de papaye sur la piqûre et de beaucoup de patience pour voir s'ouvrir lentement la plaie.
En appuyant ensuite doucement à la base de l'épine, vous la verrez sortir petit à petit.
Inutile de forcer tel Rambo, l'épine est très friable, risque de se casser dans la chair et vous seriez bons pour le dispensaire de brousse...
A noter, que ça marche très bien aussi avec du jus de citron dans le cas des sangsues des eaux marécageuses.
La prochaine fois, nous verrons comment piroguer avec dignité au milieu des crocodiles...
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Et au milieu coule une rizière...
Antananarivo, septembre 2009, Pokanel les pieds dans l'eau.
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Comme un poisson dans l'eau
Alors qu'il suffit à la plupart d'entre nous d'un geste pour obtenir instantanément de l'eau ou de la lumière, à Ambodiafontsy rien ne relève de cette évidence.
Notamment pour la fourniture de l'eau.
L'école n'étant pas raccordée au réseau d'eau de la JIRAMA, il faut à chaque élève apporter tous les jours dans une bouteille, l'eau nécessaire au brossage des dents institué aux deux récréations par Pokanel. L'eau consommée pour l'hygiène quotidienne et l'entretien de l'école est puisée à une pompe présente au bord de la piste qui traverse le village.
Cette pompe à eau appartenant à la JIRAMA, son robinet est cadenassé et il faut avant de pouvoir tirer de l'eau, aller quérir dans le village le responsable de la pompe (avec de la chance, on le trouve dans la 1/2 heure) et lui payer 20 Ariary par seau d'eau tirée.
A la fin du mois, cette facture d'eau est répartie entre chaque écolier, augmentant ainsi les frais d'écolage mensuels que la majorité des familles a déjà bien du mal à payer (l'écolage représentant par enfant 4% d'un SMIC malgache, salaire que beaucoup n'atteignent pas).
Pour remédier à cette situation aussi coûteuse que peu pratique, Pokanel va construire un puits à l'entrée de la cour d'école. Ce 22 septembre, j'avais rendez-vous sur place pour une réunion de chantier entre l'entrepreneur, son aide, la directrice de l'école et moi-même.
Réunion de chantier sans paperboard mais avec une surface d'écriture illimitée...
Echanges, réflexion, divergences, la réunion s'éternise mais est au final constructive. Les travaux à Madagascar se faisant généralement sans l'ombre d'un cahier des charges, patience et négociations doivent faire bon ménage...
Surtout quand Mahery et ses copains s'invitent au milieu de la réunion...
Les travaux du puits débuteront le 5 octobre prochain et seront terminés pour le 31 octobre (avant le début de la saison de pluie).
Le projet sera financé par les inscriptions de 15 euros à la Freak Night qui se déroulera le 31 octobre dans Paris.
Vous pourrez donc fêter dignement cette soirée de chasse aux trésors nocturne de Pokanel dans Paris. Votre motivation à évoluer -comme des poissons dans l'eau- dans Paris, et à vous désaltérer cette nuit-là permettra aux enfants d'Ambodiafontsy d'en faire autant !
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Live from Tana
En plein coeur d'Antananarivo ce soir, l'éclairage de la ville rappelle combien l'éléctricité est un bien essentiel, utilisée avec parcimonie pour ne pas gâcher les réserves fragiles de la JIRAMA (l'EDF malgache).Arrivée de bonne heure à l'aéroport d'Ivato, la réalité d'un "constat d'irrégularité bagage" est que mon sac de 17kg a disparu entre Paris et Tana sans que personne ne puisse m'expliquer ce mystère... Zen, restons zen...Demain est un autre jour, on va dire ça et espérer une bonne nouvelle quant à mon sac égaré. Ce soir, dégustation réparatrice de papaye...
sous les parasols malgaches, aujourd'hui répandus dans le monde entier...Un peu de préparation avant la distribution de 2,5 tonnes de riz vendredi à Ampitatafika...Et les repérages demain matin à Ambodiafontsy des emplacements de nos futures pompes à eau...A demain en photos !