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3. Madagascar - Page 7

  • Duel au soleil

    Troublant la quiétude de mon petit-déjeuner,  

    Serpent et gecko faisaient les marioles à mes pieds.

    petit dej.JPG

    Par les duellistes d'abord amusée,  

    Je les ai ensuite mangés.

     

    (Questions d'Anita : 

    "Qu'est-ce qu'ils ont à être affamés comme ça sur Koh-Lanta ???

    Pourquoi ils ne mangent pas ?!") 

  • Anosibe


    Grosse effervescence des vendeurs de patates douces au marché d'Anosibe... J'espère m'y faire embaucher, en fait.

  • La VBI du jour

    Aujourd'hui la version jus de grenadelle "à emporter" made in Madagascar...


    Un gobelet, un sac plastique retourné, hop une paille plantée dedans et vous voilà déambulant dans la ville, simple et chic, comme moi ce matin !

    Be creative !

  • News II - Murmure


    Elle ne faisait que passer alors que je tournais une vidéo dans Tana cet après-midi.

    Sa silhouette s'est gravée malgré elle, s'imposant au coeur des notes de Moby que j'écoutais à ce moment-là.

    Je ne l'avais pas vraiment remarquée, l'oeil rivé ailleurs sur je ne sais quoi. Jusqu'à sa main posée sur mon bras. Doucement.

    Je l'ai découverte à côté de moi, toute petite, emmitoufflée dans son lambahoany malgré un soleil de plomb et le mercure à 27°.
    J'ai d'abord vu ses pieds nus et son sac en plastique rempli d'emballages vides, avant de croiser son regard dépossédé par la cataracte. Derrière l'épais voile blanc, j'imagine qu'elle devine plus qu'elle ne voit à présent.

    Elle a les mots pudiques et le geste timide, pas de discours tout prêt sur la vie trop dure, elle murmure... pas besoin de plus pour l'entendre, puisqu'il n'y a tellement rien à dire de toute façon...

    Il n'y a pas de sécurité sociale à Madagascar, le SMIC est à 20 euros, les retraites tiennent de la survie quand elles existent, on peut espérer y vivre jusqu'à 53 ans, autant dire que sans la solidarité familiale entre générations vous pouvez mourir sur un trottoir en regardant vos mains déformées par le travail de toute une courte vie. A moins qu'une cataracte ait la délicatesse de vous épargner ce spectacle sur la fin.

    L'impuissance désarme parfois. Je l'oublie le plus souvent heureusement.

    Du riz, une brique du jus d'orange, son sourire apaisé pour un temps... Elle continue de descendre la rue et moi de rester là. Je l'ai regardée s'éloigner, passer de petite à minuscule, d'anonyme à invisible. Invisible, mais vivante quelque part dans cette ville.

    Pour combien de temps ?

  • Crocodile Dundee

    Aujourd'hui, la question qui nous occupe : comment se faire 30 millions d'amis ?

    Ce matin-là, avant de remonter le fleuve Tsiribihina à la rencontre de ses riverains, je profite de mes derniers instants sur la terre ferme pour faire un tour dans le poulailler de l'étape... Les gallinacées m'ayant "bercée" toute la nuit, ce matin je leur rends une petite visite de courtoisie. Au menu bientôt : "poulette à la broche"...

    Tiana (mon "assistant-piroguier") et moi sommes allés au marché pour faire les provisions des sept jours à venir sur le fleuve. Ananas, brèdes, poulet, eau, riz, la remontée du fleuve devrait être sportive ET gastronomique...

    Après avoir retraversé le village, nous arrivons à "l'embarcadère", pompeusement baptisé puisqu'il s'agit en réalité d'une descente de boue.

    A la pirogue, c'est l'émeute ! Chacun cherchant à marchander quelque chose, vivement le départ !

    Tout est maintenant chargé, je vérifie une dernière fois que la pirogue ne prend pas l'eau. Non ? Let's go !

    Premiers coup de pagaie sur le fleuve Tsiribihina, long de 145 km entre Belo-sur-Tsiribihina et Miandrivazo, la pirogue glisse sur les eaux calmes bordées par deux rives sablonneuses.

    Le fleuve est large d'une vingtaine de mètres et charrie la latérite des bords de berges, ce qui lui donne sa couleur orangée.

    La Tsiribihina semble vivre au rythme des pirogues et du teuf-teuf-teuf des taxis-brousse flottants, mora mora (expression légendaire à Madagascar qui signifie que le rythme est aussi endiablé que celui des colocs d'une maison de retraite)...
    On y assiste aux scènes de pêche, aux jeux des enfants, à la toilette ou au lavage du linge, on y croise même des zébus ! Par certains endroits, l'eau est en effet si peu profonde qu'elle permet la traversée en charrette à zébus d'une rive à l'autre.

    Côté vocabulaire, ici pas de "Manao ahoana tompoko" (bonjour M, Mme) mais "Salama tompoko" puisque nous sommes chez l'ethnie Sakalava. Malgré des différences entre le malgache des Sakalava et celui des Merina (la langue "officielle"), j'arrive quand même à me faire comprendre de mon aide-piroguier. Sinon on se lance dans le mime...

    A la surface de l'eau, abondent de superbes jacinthes qui forment de beaux "tapis" mauves et verts, le fleuve semble s'ouvrir devant nous au rythme lent de nos pagaies, magique...

    Petit détail technique mais qui a son importance (pour moi surtout) : j'ai les fesses trempées.
    Je m'intéresse un peu tard à ce qui me sert de "siège" dans le fond de la pirogue... Il s'agit en fait d'un gros morceau de mousse... imbibé d'eau. Il ne me reste plus qu'à attendre notre pause-déjeuner pour arranger ça, et à mariner en silence jusque-là...

    Pagayer, à la longue, n'est pas une activité passionnante en soit, mais le faire avec une poule folle dans le dos la rend tout de suite plus épicée !
    Ce petit voyage sur l'eau n'est visiblement pas du goût de notre hôte à plumes qui se perche sur le bord de la pirogue en battant hystériquement des ailes, c'est un peu bruyant mais constitue en même temps un bon ventilateur naturel... non négligeable sous le soleil de plomb qui brûle et assomme...

    Après trois heures de remontée du fleuve, on accoste sur un coin de berge enfin à l'ombre.

    On fait du feu et pendant que le riz cuit avec les brèdes dans la marmite, je me change (ah...) et me confectionne un siège étanche avec une bâche plastique. Grand luxe.

    Après le déjeuner, re-pirogue.

    "Rame, rame, rameur, ramez, on avance à rien dans c' canoë...", mais si on avance ! De 20 km par jour ! A moi les prochains J.O de pirogue...

    Bon, j'oublie vite le rythme de la pagaie à la vue des caméléons qui jouent à cache-cache dans les racines apparentes des arbres sur les berges. Un peu plus loin, ce sont des Propithèques de Verreaux (des lémuriens blancs à face noire ou "sifaka" en malgache) qui entament une danse étonnante, sautant sur leurs pattes arrières, bras levés, ils se déplacent de bond en bond ! On les dirait sortis d'un dessin animé ! Ils sont ici bien protégés puisqu'il est fady (tabou) de les chasser.

    Le paysage a brusquement changé, des parois de granit à pic ont remplacé les sables, parois sur lesquelles s'accrochent à la verticale des centaines de petites chauves-souris, qui sont, contrairement aux Sifaka, braconnées pour leur chair par certains...

    Grenouilles rouges, phalènes ambrés, tortues d'eau, geckos verts, la journée est un festival de couleurs offert par la faune de la Tsiribihina !

    Cet après-midi Tiana est nerveux, la partie du fleuve que nous remontons héberge des crocodiles du Nil, d'environ deux mètres, on en voit descendre des berges et glisser sur l'eau.
    Ils sont chassés par les habitants des berges, ce qui les pousse à squatter le fleuve.
    Keep cool... Nous n'avons pas chaviré ce matin, il n'y a pas de raison que ce soit pour maintenant...
    N'empêche que Tiana et moi sommes raides comme des piquets, attentifs à ne bouger que nos bras pour ne pas faire basculer notre coquille de bois...

    17h : la nuit tombe très vite et on a toutes les peines du monde à accoster à cause des bancs de sable et des trous d'eau qui nous barrent le passage jusqu'à la berge. On enlise la pirogue dans le sable et un mètre plus loin on a de l'eau jusqu'à la taille à essayer de la dégager, THE galère !

    Après une bonne demi-heure d'efforts et de jurons malgaches, on réussit quand même à la sortir de l'eau et me voilà donc à monter ma moustiquaire dans le noir sous les étoiles...

    A suivre...

  • Un ranovola, s'il vous plaît !

    Une des difficultés du quotidien à Madagascar est d'éviter de se rendre malade en buvant de l'eau, où que vous soyez celle-ci n'est jamais potable. Même dans les maisons munies de l'eau courante, elle reste impropre à la consommation. Trop chargée de bactéries de toutes sortes et notamment de celle qui provoque le redoutable choléra.

    La plus simple façon de n'attraper aucune maladie en buvant de l'eau est de l'acheter en bouteille. Ce qui bien sûr se révèle aussi la plus chère et donc hors de portée de la grande majorité des Malgaches.

    Aussi, loin des restaurants et des hôtels, vous trouverez en guise d'eau sur les tables familiales malgaches une carafe contenant un drôle de liquide ambré, le "Ranon'ampango" ou "Ranovola".

    Cette boisson traditionnelle est en fait une décoction obtenue à partir de la cuisson du riz quotidien. Pour faire un bon ranovola (traduisez "eau d'argent"), il vous faut laisser s'évaporer la première eau de cuisson du riz, enlever ensuite le riz cuit et en conserver une seule couche mince dans la casserole qui est remise sur le feu.

     


    Laissez ensuite griller à feu doux en dansant si vous voulez mais surtout en surveillant bien que le riz roussisse et dégage une bonne odeur de caramel en attachant au fond de la casserole tout en évitant de le laisser brûler. Je ne sais plus qui a ricané il y a peu lorsque j'expliquais très sérieusement que le riz devait être roussi et pas brûlé... C'est pourtant e-ssen-tiel...

     


    Versez ensuite environ un litre d'eau froide sur le riz et laissez cuire jusqu'à ébullition. Puis à feu très doux, laissez la préparation mijoter encore quelques minutes pendant que vous chantez, l'eau va se colorer en se chargeant des particules de carbone et prendre un goût légèrement caramélisé. Plus la couleur vire au doré ou au brun, plus le ranovola est réussi.

     


    Filtrez enfin la boisson à la passoire. C'est prêt !

    Votre ranovola se sert chaud comme une infusion ou bien très froid et désaltérant, sucré ou bien salé. Il est réputé pour ses propriétés anti-diarrhéiques et c'est un excellent remède contre la déshydratation.

     


    Le ranovola est aussi une boisson honorifique que l'on sert à ses invités pour leur montrer combien leur santé nous importe... Gentille attention, donc.

  • Bling bling

    Je vous résume le nouveau concours de Violette...

    "Tu vois pas comme le bling bling, c'est quand même vachement galvaudé rien qu'à cause de Voici et autres Closer, qu'à longueur de tomes, ils font rien que de montrer P. Diddy ou Missy Eliott avec leurs bagouzes géantissimes et leurs chaînes de vélo autour du cou qu'on a limite envie d'aller vomir son Raider de 4 h quand on voit l'étalage de quincaillerie ?
    Moi, j'ai envie de démontrer ici que le bling bling ça peut être sacrément classieux, tendance überhipnessique si, toi lecteur, tu veux bien te donner la peine. La peine de quoi ?
    Ben, as usual, tu vas prendre en photo le truc le plus bling bling que tu possèdes
    ."

    Point de bling bling chez Pokanel mais va-t-on renoncer pour autant à l'über concours ? Non.

    Après avoir reçu la sommation de la fée Violette, me voici en pleine bling bling attitude avec ce merveilleux bling bling sac à main made in Madagascar avec la fameuse vilany d'Ambatolampy !

    C'est du modèle unique, ça brille, tu mets tes clés dedans et ça fait même bling bling si tu marches avec sur les Champs-Elysées (ailleurs ça fonctionne aussi), sans parler que tu lances la tendance ! 

    ALORS ?

    On est pas top bling bling ?

    Dites la vérité et merci de voter pour le n°15 ici !

    EDIT du 6 septembre : on n'a pas eu le premier prix du bling bling mais notre concept est adoubé "le plus créatif" !
  • P=(m.g)x(pudeur)²


    A Madagascar, la rue est riche de petits métiers insolites...

    Fiabilité de la pesée... garantie à +/- 10 kilos dépendant de la pudeur du sujet. Plus vous oserez vous déshabiller en pleine rue, plus la pesée sera fiable évidemment...

  • Let's play !

    Aujourd'hui, Pokanel vous présente un jeu très populaire à Madagascar : le solitaire.

    Son origine réelle reste un mystère mais Madagascar qui regorge de merveilles géologiques dont des pierres semi-précieuses, topaze, améthyste, aigue marine, grenat, tourmaline,... en a fait un de ses jeux emblématiques.

     

     

    Comment y jouer ?

    Le plateau du jeu est percé de 37 trous pour le solitaire Français et de 33 pour l'Anglais. Les trous sont garnis de billes au début du jeu.
    Le solitaire est un jeu qui, comme son nom l'indique, se pratique seul. C'est un jeu de réflexion et non de hasard.

    Pour enlever une bille, il faut pouvoir sauter par dessus une bille voisine, l'emplacement suivant devant être libre. On ne peut sauter qu'horizontalement ou verticalement, et une seule pièce à la fois.

    Le but du jeu est de ne conserver qu'une seule bille, la victoire étant absolue lorsque cette dernière pièce se trouve au centre du tablier. A vous de jouer !
  • Victor, j'adore !

    Ce soir, c'est séance télé...

    Découvrez le feuilleton phare à Madagascar ! ROSALINDA, série mexicaine de mon coeur...

    Rosalinda.jpg

    Je vous fais le pitch...

     
    Rosalinda, jeune fille pauvre, travaille en tant que fleuriste en attendant de tenter sa chance à la star ac. Alors qu'elle livre des fleurs dans un restaurant, elle fait la connaissance de Fernando José, un jeune homme très riche qui se lave les cheveux avec Petrolan et qui joue justement du piano dans ce restaurant (tinlin !).

    Soldad, la vraie mère de Rosalinda, a été accusée du meurtre du père de Fernando José et a passé 20 ans en prison... Rosalinda et Fernando José ignorant cette tragédie, tombent amoureux et se marient (je vous la fais courte, ça dure mille épisodes normalement).

    Pause. Vous vous reconcentrez.

    MAIS Valeria, la mère adoptive de Fernando José, découvre la vérité et fait des pieds et des mains pour les séparer, la force de l'amour arrivera-t-elle a vaincre tous les obstacles ? Hum ?

    Maintenant que vous regrettez d'avoir préféré Dexter à Rosalinda, je vous résume l'épisode du jour...

    Rosalinda, notre héroïne, est à l'hôpital, à moitié folle d'avoir découvert que sa mère est une serial-killeuse.
    Cependant Fernando-José (Fernandorosèss), toujours serviable, ramène à Rosalinda son bébé qu'elle croyait mort dans une poubelle (oui), ça devrait lui remonter le moral croyez-vous, eh bien pas du tout.


    Dans sa camisole, Rosalinda pique sa crise et s'enfuit sur le toit de l'hôpital (quand elle court en camisole, on dirait une otarie ivre), et reste en équilibre sur la corniche pendant dix minutes en vociférant comme une possédée.


    Fernando pleure en reniflant et supplie Rosalinda de descendre de son perchoir :
    "Je t'aime si fort, descends tut de suiiiiiiiiiiite..."

    Et là démarre la musique de "la petite maison dans la prairie"... Normal.

    Quoi qu'il en soit, rassurez-vous Rosalinda va beaucoup mieux puisqu'à présent elle mange des roses (signe qu'elle va mieux...), l'hôpital décide donc de sa sortie.

    Fernando, tout ragaillardi, s'essaie à une amabilité mais ne sait pas dire le son "ou", ce qui donne :
    "Bonjur, c'est tujurs toi que j'aime, suris-moi mon amur"...

    Ce qui n'est rien à côté de la soeur de Rosalinda qui a la voix de Pavarotti.

    Pour le fun, je vous fais profiter de la fille de la mère de Fernando-José (qui a dit "donc sa soeur" ? Bravo !) avec ses superbes lunettes, et là on s'incline... Il est vraiment fou, Afflelou !!!

    Tout ceci fait de "Rosalinda" le feuilleton le plus suivi à Madagascar. A prendre au SECOND degré, c'est encore plus drôle !

    C'est comme ça que j'ai réalisé à Madagascar que je passais également à côté du génialissime Victor.

    Alors qu'en France, il aurait fallu m'anesthésier pour que je regarde "The Young and The Restless ", l'animation d'Ambodiafontsy à la nuit tombée m'a rendue bien meilleur public que je n'étais.

    Bref, VICTOR ! Découvert au début grâce à Bebe qui me pressait de dîner à 18h pour ne pas rater les turpitudes de Victor et sa famille, je me suis vite passionnée pour les Feux de l'amour... Bien qu'Anita fasse sa perfide sur le sujet, j'assume. (En même temps, ce n'est pas moi qui connaît par coeur les chansons d'ABBA...)

    Victor, donc.

    Victor, c'est monsieur JE FAIS CE QUE JE VEUX, il est riche, c'est la patron de la boîte alors il arrive à l'heure qu'il veut, des fois même vers 16h, il passe un coup de fil sous son portrait accroché au mur et puis il rentre à la maison voir si tout n'est pas parti à volo pendant son absence.
    Parce qu'at home, il y a Nikki et elle est gratinée, Nikki. On ne la voit jamais aller chez le coiffeur mais elle change tout le temps de coiffure, comme on la voit toujours fatiguée mais sans jamais travailler. Même syndrome que les filles de la télé-réalité, "être au bord de la piscine m'épuise... je vais reprendre une coupette..."


    Mais quand Victor est là, ça file doux. Il est comme ça Victor, quand il commence ses phrases par "Ecoute bien..." c'est l'avis de grosse tempête... Tous aux abris. Les gens ont beau lui dire "Mais Victor, je te le jure sur ma vie...", ça ne l'émeut jamais. Inébranlable.

    Pendant que Victor règne en despote sur l'écran, j'entends Bebe qui grignote des petits gâteaux sur le lit derrière moi. Chaque phrase de Victor ou de sa maîtresse est ponctuée par un vif commentaire et j'ai le droit de suivre deux feuilletons pour le prix d'un !

    Du haut de toute sa sagesse de septuagénaire pétillante, Bebe me dit :
    "Ah ! Celle-ci est vraiment une femme malhonnête, regarde un peu toutes ses manipulations ! Victor devrait se méfier d'elle ! Tout ça va mal finir, tu m'entends ???"...

    Oui, je t'entends Bebe et j'adore ça...

    Rien que pour ces moments-là... Victor, j'adore !